Intervilles a fait son grand retour à la télévision.
Après plus de 10 ans d’absence, le célèbre jeu créé par Guy
Lux et Claude Savarit
s’est réinventé. Au cours du mois de
juillet,
Nagui
et toute sa bande ont ainsi présenté une nouvelle
version
sur France 2.

Jeudi 24 juillet, quelques heures avant la finale
d’Intervilles, Claude Savarit a cependant donné un avis
bien tranché
. “C’est scandaleux de voir ce qu’ils en
ont fait. L’Intervilles de Nagui, ce n’est plus Intervilles”,
a-t-il estimé dans les colonnes de Var-Matin.

Claude Savarit pointe le “faible niveau
d’imagination” de Nagui

Pour l’ancien acolyte de Guy Lux, la nouvelle version
d’Intervilles propose des “petits jeux de plage qui ne
répondent pas aux règles de base”. Claude Savarit déplore
notamment le “manque de confrontation
des différentes équipes. Selon lui, Nagui et
son équipe
ont un “faible niveau
d’imagination
” concernant des jeux qui n’auraient
même pas dû être diffusés.

Celui qui a produit La Chasse au Trésor estime en
plus que l’absence des arènes historiques, et
surtout,
des vachettes
, dénature complètement le jeu. Si Nagui avait
justifié ce changement en raison du bien-être animal, Claude
Savarit n’est pas de cet avis. “L’absence des vachettes, c’est
grotesque et rédhibitoire. On ne les a d’ailleurs jamais
brutalisées”, a-t-il affirmé. Et d’ajouter : “Sans elles,
Intervilles, c’est fini”.

Le co-créateur d’Intervilles
n’exclut pas un procès

Au fil des semaines, l’avis négatif
de
Claude Savarit
sur la nouvelle version d’Intervilles n’a fait
que se confirmer. “Je ferai bien un procès à Banijay (qui a
racheté les droits, il y a quelques années, Ndlr) pour qu’ils
n’utilisent plus le nom”, a-t-il d’ailleurs confié.

Selon le co-créateur du jeu, la vente du
concept au groupe
était “une erreur”. Il a ainsi
admis : “Je pensais qu’ils feraient de la bonne télé. Je
me suis trompé. Leur ignorance me trouble. Je leur en veux”.
Malgré les critiques, France Télévisions a déjà annoncé un retour d’Intervilles en 2026.
Une nouvelle qui devrait réjouir Nagui, qui n’avait pas caché son
envie de travailler sur une nouvelle édition.