Le 29 juillet marque une date importante pour la famille
royale d’Angleterre et en particulier pour le roi Charles
III. En effet, cela fait 44 ans que le père de William et Harry
s’est marié avec sa première épouse, Diana Spencer.
Le jour J, des centaines de millions de téléspectateurs dans le
monde entier ont les yeux rivés sur la cathédrale Saint-Paul de
Londres. Une union en apparence digne d’un conte de fées. Pourtant,
quelques heures avant de dire “oui” à son prince, l’aristocrate
alors âgée de vingt ans était terriblement
malade.
Lady Di souffrait de boulimie.
Les mariages
royaux ont de quoi faire rêver. Pourtant, derrière les
paillettes se cache parfois une triste réalité. La mère de William
et Harry en sait quelque chose. Comme le révèle le
Mirror, cette union cache de nombreuses zones d’ombre.
Pour commencer, la veille de son mariage, Diana a souffert d’une
crise de boulimie. Dans ses cassettes enregistrées par Morton pour
sa biographie, elle expliquait : “J’ai
mangé tout ce que j’ai pu trouver, ce qui a amusé ma sœur,
et personne n’a compris ce qui se passait. C’était très discret.
J’étais malade comme un perroquet ce soir-là.
C’était un véritable indice de ce qui se passait.” Ce trouble
du comportement alimentaire traduisait sa détresse.
Pourtant, le lendemain, celle qui s’apprête à devenir princesse
donne le change. Avec plus de 750 millions de
téléspectateurs répartis dans 74 pays, le mariage de
Charles et Diana devient l’un des événements télévisés les
plus regardés du XXᵉ siècle. Ce jour-là, elle apparaît ravissante
et souriante dans sa robe de soie ivoire signée Elizabeth et David
Emanuel et son voile long de 7,60 mètres.
Charles III et Diana : un mariage loin
du conte de fées
En coulisse, la réalité est tout autre. La nouvelle princesse a
déjà compris que Camilla Parker Bowles, l’ancienne maîtresse
de Charles, n’a jamais vraiment quitté sa vie et surtout
pas son cœur. De son côté, le fils d’Elizabeth II entre dans cette
union sous pression, plus par devoir que par passion. Dès les
premiers mois, les tensions émergent, nourries par
l’incompréhension mutuelle, les attentes irréalistes et les
contraintes de la vie royale. Le conte de fées médiatique contraste
avec une réalité beaucoup plus complexe.
Le couple se sépare officiellement en 1992,
avant de divorcer en 1996, au terme de quinze années tumultueuses.
Diana conserve son titre de princesse, mais perd celui d’« Altesse
Royale ». Un an plus tard, en 1997, elle décède
tragiquement dans un accident de voiture à
Paris. Son histoire a marqué les esprits et elle reste
aujourd’hui une icône.