Isack Hadjar a terminé à la vingtième et dernière position ce dimanche à Spa-Francorchamps, la faute à un problème mécanique l’ayant empêché de se battre en piste.
Bon dernier d’une course, aucun pilote n’apprécie cette position, surtout quand elle est indépendante de sa volonté. C’est ce qu’a connu Isack Hadjar ce week-end à Spa-Francorchamps, en Belgique. Le Français, brillant huitième en qualifications tenait cette place jusqu’à ce qu’un souci sur sa monoplace ne le fasse dégringoler de tour en tour.
Le vice-champion de Formule 2 est revenu sur ce problème en interview d’après-course : «j’ai eu un souci avec la voiture, mais je ne peux pas en dire beaucoup plus. C’est très, très frustrant. Ça m’a rendu non compétitif et je perdais du temps à chaque tour, de façon constante. J’étais conscient du problème et j’ai fait de mon mieux. C’était vraiment dur, surtout sur un circuit comme celui-ci. [C’est apparu] très tôt dans la course, dès les premiers tours, et ça a duré jusqu’à la fin. Ça a coûté cher, surtout en fin de course» a-t-il conclu.
«Ce qui s’est passé aujourd’hui n’a aucun sens»
Hadjar, devant son coéquipier Lawson en qualifications, est d’autant plus frustré qu’il aurait sans doute marqué des points sans ce souci mécanique : «je n’avais aucune chance de me battre. Même si j’avais commencé bien plus devant, j’aurais été rattrapé et dépassé. Le rythme était super fort tout le week-end. Ce qui s’est passé aujourd’hui n’a aucun sens. Là où Liam (Lawson, ndlr) termine, c’est plus logique. C’est dommage pour l’équipe de manquer un double top 10».
Même s’il n’a pas marqué de points en Belgique, Hadjar va vite pouvoir rebondir en Hongrie ce dimanche 3 août. Le Français peut espérer finir dans les dix premiers au vu du rythme prometteur affiché par sa monoplace en sprint et aux mains de son équipier néo-zélandais à Spa-Francorchamps.