S’il est alors recommandé de privilégier une alimentation équilibrée et de pratiquer une activité physique régulière, qu’en est-il pour les boissons alcoolisées, telles que la bière ?

Selon la diététicienne-nutritionniste, Anne Guillot, interrogée par nos confrères de Santé Magazine, la « bière ne contient pas de cholestérol. » Cette boisson alcoolisée est composée majoritairement d’eau (à 90 %), d’alcool donc, mais aussi de glucides issus des céréales (orge, blé, maïs) et de houblon.

À première vue, son influence est faible sur notre taux de cholestérol.

Comme pour tout alcool, privilégiez une consommation raisonnée et modérée

Mais la manière dont elle est assimilée par notre organisme peut-elle influer sur notre cholestérol.

Ainsi, une consommation excessive de bière peut entraîner l’augmentation des triglycérides, qui favorise les maladies cardiovasculaires, une prise de poids et un syndrome métabolique aggravant le risque de diabète et d’hypercholestérolémie, une lésion du foie suite à une surcharge de graisse, qui peut évoluer vers des complications plus graves tel que la cirrhose ou encore une augmentation de la tension artérielle, qui accroît le risque d’AVC et de maladies cardiaques.

Via ses glucides, la bière peut également perturber l’équilibre glycémique, favorisant ainsi la résistance à l’insuline et entraîner un diabète de type 2.

« Un verre de bière occasionnel »

Faut-il alors arrêter complètement la bière quand on a du cholestérol. La diététicienne-nutritionniste Anne Guillot écarte totalement cette possibilité. « Un verre de bière occasionnel, intégré dans un mode de vie sain, ne pose pas de problème majeur.

En revanche, si vous avez un taux de cholestérol ou de triglycérides élevé et que vous buvez régulièrement de la bière, il peut être judicieux de revoir vos habitudes pour limiter les risques cardiovasculaires », précise-t-elle. Il faut donc privilégier une consommation raisonnée et modérée, soit un verre par jour maximum et bien évidemment pas tous les jours.