Le chiffre d’affaires du groupe de transports publics a augmenté de 13% sur un an, à 3,9 milliards d’euros, avec l’effet de prolongations de lignes comme les lignes 11 et 14 du métro à Paris et la mise en service de contrats majeurs ailleurs (Lyon, Caen, ou Riyad en Arabie saoudite).
“Nous avons franchi avec succès des jalons majeurs au cours des derniers mois, qui permettent au groupe RATP de se projeter avec confiance dans l’avenir”, s’est félicité dans un communiqué Jean Castex, l’ex-Premier ministre arrivé fin 2022 à la tête de la RATP.
“Le groupe RATP dispose d’un socle d’activité stabilisé et assaini pour servir au mieux les voyageurs du quotidien et poursuivre son développement, en France et à l’international. Les résultats du premier semestre, qui sont en nette, en témoignent”, a souligné Jean Castex.
Le groupe avait subi 129 millions d’euros de perte au premier semestre 2023, et 54 millions au premier semestre 2024.
La RATP bénéficie du nouveau contrat conclu mi-juillet avec Ile-de-France Mobilités, qui prévoit des investissements importants et a eu des effets rétroactifs sur le premier semestre.
La qualité de service s’est améliorée, comme les problèmes d’absentéisme, et la RATP a donc retenu de “moins de réaction”, c’est-à-dire de réduction du prix en cas de prestations non conformes “et davantage de bonus” dans le cadre de ses contrats, a souligné le directeur financier Jean-Yves Leclercq lors d’une conférence de presse en ligne.
La régie a également cédé en février ses activités de bus à Londres, économisant ainsi une trentaine de millions d’euros sur le semestre. Et renégocié son contrat de bus avec la région italienne de Toscane.
Elle a également économisé environ vingt millions d’euros grâce à la baisse des coûts de l’énergie.
Les filiales du groupe continuent de monter en puissance et représentent désormais 31% du chiffre d’affaires du groupe, contre 27% au premier semestre 2024, ainsi que 28.500 salariés, contre 43.500 pour la maison-mère.
Cette partie des filiales doit encore progresser avec l’ouverture des réseaux de bus franciliens à la concurrence. La filiale de la RATP Cap Ile-de-France a remporté environ trois quarts de lignes remises en jeu et attend une dernière vague d’attribution pour les bus parisiens.