Pour certains, le chan­ge­ment de surface entre le gazon et le dur, ainsi que le déca­lage horaire entre l’Europe et l’Amérique, sont plus ou moins faciles à gérer.

Ce n’est pas le cas de la Russe Pavlyuchenkova, qui est revenue sur le sujet dans une inter­view accordée à la chaine Youtube Bolshe :

« C’est un déca­lage horaire diffi­cile, encore une fois, une tran­si­tion. Je pense que le tennis est le sport le plus fou en termes de calen­drier, car nous avons des tour­nois non‐stop sur tous les conti­nents. Et comment trouver non seule­ment la moti­va­tion… Dès l’ar­rivée, il y a déjà le déca­lage horaire. C’est déjà telle­ment dur, le soir, tu es comme un zombie. Et puis, bien sûr, c’est diffi­cile de trouver toute cette force, de supporter la chaleur et le déca­lage horaire, de s’entraîner. »

Pour rappel, la Russe s’est hissée récem­ment en quarts de finale à Wimbledon. Actuelle 30ᵉ joueuse mondiale, elle aura à cœur de pour­suivre sur cette dyna­mique, avec l’US Open en ligne de mire, un tournoi où elle n’a jamais dépassé les quarts de finale.

Elle affron­tera au premier tour du Masters 1000 de Montréal l’Allemande Eva Lys, 69ᵉ joueuse mondiale.