Sur la twittosphère, le dernier post de Jean-Michel Aulas n’a échappé à personne. Pas encore officiellement candidat – la date du 10 septembre circule pour une annonce – l’ex-patron de l’OL n’en finit pas d’entretenir un faux suspense et de multiplier les petites phrases.
La dernière en date qui critique la gestion municipale et fait allusion aux « vrais Lyonnais » lesquels « ont honte de ce qui se passe », n’a pas manqué de faire réagir. Là, dans sa cour de fervents supporters qui se sont reconnus, pour parler d’attachement à la ville. Ici, parmi les écologistes, pour dénoncer la « dérive identitaire », à l’image de Fabien Bagnon, vice-président à la Métropole. À qui désormais Jean-Michel Aulas demande des excuses publiques pour l’insulte et la comparaison avec « les heures les plus sombres de l’histoire ». C’est décidément le feuilleton de l’été à ne pas manquer.
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« Lyon mérite mieux que cela »
Devant son écran, Nathalie Perrin-Gilbert, élue de gauche (Lyon en commun) à la Ville et à la Métropole, candidate à la mairie de Lyon pour 2026, semble suivre ce match, par punchlines interposées, en soupirant. En trouvant le temps long. Et en s’agaçant. « Lyon mérite mieux que cela. Les Lyonnaises et les Lyonnais méritent mieux que cela. L’élection municipale est une chose sérieuse », s’insurge-t-elle.
Elle aimerait que le débat porte sur le fond. Le vrai fond des dossiers. Au-delà des petites phrases savamment pensées qui font le buzz mais ne servent « ni Lyon ni la démocratie », elle a des propositions à défendre, et des idées à proposer. Une nouvelle fois, NPG invite donc JMA, à débattre, curieuse, dit-elle dans un communiqué, de sa réflexion sur l’avenir de la ville. « J’ose espérer que vous l’êtes un minimum à l’égard de la mienne, que je défends depuis 30 ans avec constance et détermination », écrit-elle à « Monsieur Aulas », dont l’attachement à Lyon, « s’il ne fait aucun doute », devrait commencer à s’exprimer « par des propositions et une vision. »