« Il était temps ! » lance Thierry, habitant de longue date de la rue Legendre (XVIIe), aux agents venus contrôler un salon de massage pas tout à fait ordinaire : celui-ci est suspecté d’abriter de la prostitution. Ce mardi après-midi, une dizaine de personnes — agents de l’Urssaf, des Finances publiques, policiers — se présentent à la porte de l’établissement aux vitres opaques, décorées d’une affiche publicitaire représentant une femme allongée sur une table de massage.
Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une circulaire interministérielle lancée par la ministre déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé. L’hiver dernier, celle-ci avait formulé l’intention d’éradiquer ces faux salons de massage et, dans le même temps, les réseaux de traite humaine qui les détiennent.