Mardi 22 juillet, il est 10 h 10 rue Saint-Guillaume, et un homme rentre dans la bijouterie Le Chapelier pour essayer des montres. Une femme l’accompagne et, pendant l’essayage, elle ouvre grâce à une clé une vitrine plus éloignée pour y dérober deux bagues. Trois minutes passent, et les deux sont déjà repartis avec plus de 12 000 euros d’or et de diamant dans la poche. C’est ainsi que la gérante, qui a souhaité garder son anonymat, décrit les images de vidéosurveillance qu’elle a consultées.
Du jamais vu pour la patronne
Une question taraude la commerçante : « Comment ont-ils eu cette clé ? ». Travaillant dans le magasin depuis 4 ans, c’est le premier larcin qu’elle subit, mais surtout la première fois qu’elle entend parler de voleurs munis de clés. Au vu de la rapidité et de la technicité de l’acte, elle se dit persuadée d’avoir affaire à « des pros ».
La gérante sait pourtant bien qu’elle exerce un « métier à risque » et s’est toujours préparée à l’éventualité d’un vol. Dans l’immédiat, elle espère pouvoir s’en remettre à son assurance, qui est pour l’instant en congés : « Je ne sais pas encore à quelle sauce je vais être mangée », s’inquiète-t-elle.
En attendant, ses serrures ont été changées, une plainte a été déposée et l’équipe du magasin souhaite redoubler de vigilance pour éviter toute récidive.