DÉCRYPTAGE – Le PIB allemand a reculé de 0,1 % au second semestre tandis que la peur de la dette et des déficits refait surface.
Il y a deux ministres qui se cachent derrière le responsable du portefeuille des Finances, Lars Klingbeil. Le premier est président du Parti social-démocrate (SPD), mal élu lors du dernier congrès, et qui aspire à se présenter comme le ministre de l’investissement, celui qui, par centaines de milliards de nouvelles dépenses, ordonne de rénover les écoles et faire fonctionner les trains. Le second, comme tous ceux qui se sont succédé à ce poste en Allemagne, est garant de l’équilibre des comptes publics et se veut le gestionnaire avisé et scrupuleux des finances publiques. Cette dichotomie était flagrante, mercredi, lorsque le grand argentier du pays a présenté la mouture finale du programme budgétaire pluriannuel du gouvernement Merz, avant que celui-ci ne soit examiné début septembre par le Bundestag.
Un défi immense
« Nous investissons à présent dans l’avenir, des milliards pour que les enfants reçoivent une bonne éducation, pour que les familles concilient mieux vie familiale et professionnelle et pour…
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