Lors de la conférence de presse du Grand Prix de Tchéquie, Luca Marini, Brad Binder et Pecco Bagnaia ont partagé leur vision du calendrier MotoGP. Invités à citer leurs indispensables, ils se sont mis à établir une liste des circuits les plus importants.

Alors que cette question fut posée en réaction à la liste des incontournables de Max Verstappen concernant la Formule 1, Luca Marini a tenu a souligné la richesse du calendrier MotoGP. L’Italien se considérant comme privilégié par rapport à la catégorie reine du sport automobile.

« Je pense que comparé à la Formule 1, on est super chanceux, parce qu’on a beaucoup de beaux circuits, confie le pilote Honda. Je ne peux pas citer mes six favoris. Si tu es rapide sur un circuit, tu l’aimes bien. Si tu n’es pas rapide, tu ne l’aimes pas. Mais ça dépend beaucoup de tes sensations sur la moto. Tu peux être rapide partout selon moi. »

L’Italien a ensuite énuméré plusieurs tracés qui lui tiennent à cœur, citant notamment le Mugello (Italie), Philip Island (Australie), Portimao (Portugal), Austin (États-Unis), Brno (Tchéquie), ainsi que Valence (Espagne), où il souhaiterait que le circuit comporte plus de virages à droite pour convenir à son style de pilotage. Mais aussi Misano, où il peut se rendre « tant en voiture qu’à en vélo. »

Il n’en reste pas moins que les deux disciplines présentent de nombreuses similitudes dans leurs calendriers respectifs. Des circuits comme Austin, Losail (Qatar), Silverstone (Grande-Bretagne), Barcelone (Espagne) et le Red Bull Ring (Autriche), sont visités tant par la Formule 1 que le MotoGP. Portimao (Portugal) et Sepang (Malaisie), sont toujours présents en MotoGP, mais ont déjà été empruntés par la F1.

Pecco Bagnaia alerte sur la sécurité

Alors que le débat sur le calendrier MotoGP battait son plein, Pecco Bagnaia a mis en avant la réflexion nécessaire sur la sécurité des circuits. Un élément aussi important que leur présence elle-même. Il a ainsi indiqué : « Je dirais le Mugello, Austin, Brno, Sepang (Malaisie. Ndlr), Philip Island et Assen (Pays-Bas. Ndlr). Je cite ceux-là, mais il y a aussi Barcelone, il y en a beaucoup plus que six. Je pense qu’il est obligatoire de les avoir, mais il faut aussi que ces circuits travaillent sur la sécurité. »

Il poursuit : « Il y a des circuits, dont la présence est obligatoire, selon moi, comme Jerez, mais où la sécurité n’est pas très énorme. Dans les virages 4 et 7, on a par exemple vu Alex Rins et Franco Morbidelli qui sont arrivés très vite dans les air fences. »

Pointant d’autres références du calendrier, le double champion du monde insiste : « Il y a aussi le Mugello et Barcelone, où le niveau de grip est très faible. Donc je dirais qu’il y a des circuits incontournables, mais qu’ils doivent faire des progrès en ce qui concerne la sécurité. »

Le pilote Ducati lance ainsi un vrai appel à la modernisation, et à une meilleure protection des pilotes sur des pistes parfois vieilles de plusieurs décennies. S’il est important que celles-ci gardent tout leur charme, elles doivent s’adapter à la vitesse accrue des machines.

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