DÉCRYPTAGE – Les « bad buzz » se multiplient contre des marques et des influenceurs accusés de menacer l’emploi. Le secteur cherche le bon équilibre face au risque réputationnel.

Longue chevelure blonde, lèvres pulpeuses, pommettes saillantes et taille de guêpe. Dans les pages de l’édition d’août de l’édition américaine du magazine Vogue, une publicité pour la marque Guess met en scène un mannequin cochant toutes les cases d’une beauté stéréotypée. Et pour cause : cette jeune femme a été générée par une intelligence artificielle. Le choix atypique de Guess a soulevé un déferlement de critiques sur les réseaux sociaux. « Comme si les standards de beauté n’étaient pas déjà devenus assez irréalistes, maintenant les jeunes filles sont en compétition avec des femmes qui n’existent même pas », s’inquiète une utilisatrice d’Instagram.

Une accusation dont se défendent Valentina Gonzalez et Andreea Petrescu, les fondatrices de l’agence Seraphinne Vallora à l’origine de l’image controversée. « Toutes les publicités sont créées pour donner une image de perfection et montrent généralement des top-modèles. Ce que nous faisons n’a rien de différent », justifie Andreea…

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Le Figaro

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