Le pilote français de motoGP Johann Zarco participe au Grand Prix de France ce week-end au Mans devant une spectatrice particulière. En 17 ans de carrière, sa maman va le voir pour la première fois depuis le bord de la piste.

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Publié le 10/05/2025 16:31

Mis à jour le 10/05/2025 17:22

Temps de lecture : 2min

Le pilote français de MotoGP Johann Zarco, au Grand Prix de France, au Mans le 8 mai 2025. (THOMAS BREGARDIS / OUEST-FRANCE / MAXPPP)

Le pilote français de MotoGP Johann Zarco, au Grand Prix de France, au Mans le 8 mai 2025. (THOMAS BREGARDIS / OUEST-FRANCE / MAXPPP)

Le Grand Prix de France de MotoGP se déroule au Mans, avec la course sprint samedi 10 mai et la grande course dimanche 11 mai, à 14 heures. Cet évènement, toujours aussi populaire, réunit plus de 300 000 spectateurs en quatre jours. Cette édition est particulière pour le pilote français Johann Zarco, car c’est la toute première fois que sa maman va assister à l’une de ses courses. 

Le pilote français de 34 ans a tardé à organiser ce moment, mais il l’attend désormais avec impatience : « Je suis pressé de retrouver cette foule et que ma mère puisse le voir, parce que c’est quand même exceptionnel. En 17 ans de carrière, je ne lui avais pas dit une seule fois de venir. Et là, de l’avoir appelée et de lui avoir demandé de venir et qu’elle m’ait dit oui, ça m’a fait me rendre compte que le temps passe. Goûter à cette foule, il faut voir ça pour se rendre compte. On voit des choses à la télévision, mais l’entendre, le sentir en vrai, c’est autre chose ». 

« J’attends ce Grand Prix, presque plus pour cet effet-là que pour l’effet purement performance ».

Johann Zarco, pilote de MotoGP

à franceinfo

Si la mère de Johann Zarco n’est jamais venue sur un circuit où roulait son fils, elle ne manque aucun grand prix, chez elle, dans son salon. « Je sais qu’elle ne regarde pas la télévision, elle ne fait qu’écouter et donc, parfois, elle n’entend que des « oh, oh », elle est toujours un peu stressée, assure le pilote. Elle n’a jamais pris l’initiative de venir, car j’ai attaqué ma vie professionnelle en coupant vraiment les ponts avec ma famille. Après, on s’est retrouvés, mais l’esprit moto, c’est tellement un esprit guerrier que je ne mêle pas la famille à ça. Elle ne s’est jamais dit : ‘Tiens, est-ce que je peux venir ?’, pour respecter ça ».

« Je veux lui faire vivre un Grand Prix de France dans un esprit ‘confort’ et pas dans un esprit ‘camping' ».

Johann Zarco

à franceinfo

« C’est le petit rythme agréable, hôtel, ambiance paddock et les loges des partenaires, parce qu’elle a quand même plus de 70 ans et ce n’est pas rien », précise Johann Zarco. Tous les pilotes n’ont pas les mêmes habitudes avec leurs familles. L’Italien Pecco Bagnaia, par exemple, fait le tour du monde des circuits avec sa femme et sa sœur, alors que les frères espagnols Marc et Álex Márquez ne se déplacent jamais sans leur père, Julià Marquez.