Le début d’aventure de Lewis Hamilton au sein
de la Scuderia ne se déroule pas aussi brillamment qu’espéré. En
sept mois, le champion britannique n’a décroché qu’une seule
victoire, lors d’une course sprint en Chine, sans jamais accéder au
podium en Grand Prix. Une situation qui contraste avec les
performances de Charles Leclerc, déjà plusieurs
fois récompensé, notamment en Belgique. Ce contraste commence à
soulever des questions sur le véritable impact de l’arrivée du
Britannique dans l’écurie italienne. Mais au-delà des résultats,
c’est l’adaptation du pilote à son nouvel univers qui interpelle.
Il a lui-même confié que ses premiers pas chez
Ferrari
ont été on ne peut plus musclés. Entre
pression, attentes et immersion dans une culture d’équipe très
marquée, les débuts de ce nouveau chapitre s’annoncent plus
complexes qu’anticipé.

Lewis Hamilton face à l’intensité et à la passion Ferrari

Lewis Hamilton a découvert un univers bien plus intense que ce
qu’il imaginait en rejoignant Ferrari. La passion et l’engagement
des équipes à l’usine l’ont profondément marqué. Lors du tournage
au Mugello, peu avant le Grand Prix de Spa, le septuple
champion
du monde a ressenti une joie immense en portant
les couleurs rouges : « Je souris tout le temps. Je regarde
l’écusson Ferrari et je n’en reviens toujours pas. C’est un honneur
incroyable de piloter pour cette équipe. Parfois, je dois me pincer
pour y croire. » Cette expérience témoigne de l’émotion forte
que suscite la légende de la Scuderia.

Malgré son statut de star mondiale, le pilote britannique sait
que chez Ferrari, aucun pilote ne surpasse l’aura de la marque.
Chaque course révèle une ferveur grandissante, avec des tribunes
toujours plus remplies, signe de l’essor spectaculaire de la
Formule 1. Selon lui, la passion des fans pour Ferrari est
unique
, peu importe où l’on se trouve sur la planète :
« La passion des fans pour Ferrari est sans égale. Peu importe
le pays, on sent que cette équipe a une place spéciale dans le cœur
des gens. »

Les Italiens très différents des Allemands

Lewis Hamilton continue de s’adapter à l’univers singulier de
Ferrari, où les habitudes italiennes ne manquent ni de charme ni de
surprises. Lors d’une interview récente, il a partagé une anecdote
savoureuse qui en dit long sur la culture de Maranello :
« Italiens, oh mon dieu. Il y a littéralement une heure précise
dans la journée, le déjeuner, qu’ils ne peuvent absolument pas
rater. Parfois, je vais dans le garage pour parler à mes
mécaniciens. Je demande : ‘Où est tout le monde ?’ ‘Ils sont au
déjeuner’. Je crois que c’est la seule équipe qui fait
ça
. » Un témoignage amusé, mais révélateur d’un vrai
choc des rythmes.

Habitué à la rigueur quasi militaire de Mercedes,
le pilote qui est tombé en dépression quand il avait 13 ans

découvre une toute autre dynamique chez Ferrari, où la tradition
prend parfois le pas sur l’efficacité immédiate. La fameuse pause
déjeuner, presque sacrée, impose son tempo au sein de
l’écurie
. Même un septuple champion du monde doit s’y
plier. Cette immersion dans un mode de fonctionnement plus
chaleureux mais moins pressé ajoute une nouvelle dimension à
l’expérience de Hamilton sous les couleurs rouges.

Lewis Hamilton : le pilote le mieux
payé en Formule 1

Grâce à son contrat colossal signé avec Ferrari, Lewis Hamilton
s’impose comme le pilote le mieux rémunéré de la
grille
. Il dépasse largement les 57 millions d’euros
annuels de
Max Verstappen
, pourtant quadruple champion en titre. Si les
résultats suivent cette saison, les revenus du Britannique
pourraient grimper bien plus haut, renforcés par des primes à la
performance qui le placeraient loin devant tous ses rivaux.

Le cas de Lando Norris illustre parfaitement
l’impact des résultats sur les finances. Après une saison 2024
réussie, marquée par une deuxième place au championnat et le sacre
de McLaren chez les constructeurs, ses gains ont triplé. Il est
passé de 11 à 33 millions d’euros en grande partie grâce aux bonus.
À l’inverse, Charles Leclerc ou Fernando Alonso
n’ont pas pu faire décoller leurs revenus malgré des salaires fixes
élevés, freinés par des performances en retrait sur la piste.