DÉCRYPTAGE – Le marché est attendu en baisse de 2% à 5% en 2025. Les entreprises se mettent en ordre de marche pour préserver leurs positions… et leurs marges.
Hermès ne renâcle devant aucun des obstacles, de plus en plus nombreux à se dresser face aux acteurs du luxe depuis 18 mois. Au premier semestre, les ventes du sellier ont encore augmenté de 8 %, à 8 milliards d’euros. Certes, la croissance est deux fois moindre que celle enregistrée l’an dernier (+ 15 %). Mais elle reste très largement supérieure à celle du marché du luxe, attendu en recul de 2 % à 5 % cette année.
Sa capacité à répercuter ses hausses de coût dans ses prix lui a permis d’augmenter son résultat opérationnel courant de 6 %, à 3,3 milliards. Ce « pricing power » lui permet de préserver sa marge opérationnelle semestrielle, la plus élevée du secteur, à 41,4 %. Des résultats qualifiés de « robustes » par le sellier, qui souligne « un contexte économique et géopolitique plus incertain », marqué par « les incertitudes économiques, géopolitiques et monétaires dans le monde ».
Avec le coup d’arrêt du marché chinois, la guerre commerciale et le ralentissement économique…
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