L’Italie a vu son produit intérieur brut (PIB) baisser de 0,1% au deuxième trimestre par rapport au trimestre précédent en raison d’une baisse de tous les secteurs, à l’exception des services, stationnaires, selon une première estimation de l’Institut national des statistiques (Istat).

La croissance recule aussi en Italie. Selon une première estimation de l’Institut national des statistiques (Istat), son produit intérieur brut (PIB) a baissé de 0,1% au deuxième trimestre par rapport au trimestre précédent en raison d’une baisse de tous les secteurs, à l’exception des services, stationnaires.

Comparé au deuxième trimestre 2024, le PIB a augmenté de 0,4%, précise l’Istat qui confirme s’attendre à une croissance de 0,5% sur l’ensemble de l’année en cours.

Prévions dégradées par les droits de douane américains

Le gouvernement italien avait divisé par deux début avril ses prévisions de croissance pour l’année 2025 en raison de la hausse des droits de douane imposée par les États-Unis, tablant sur une progression annuelle du PIB de 0,6% contre 1,2% attendu précédemment.

Le Fonds monétaire international (FMI) a en revanche revu mardi légèrement à la hausse ses prévisions de croissance du PIB italien en 2025, à 0,5%, contre 0,4% lors de ses prévisions publiées en avril.

L’Italie n’est pas le seul pays européen à subir une baisse de sa croissance économique. Après deux ans de récession, l’Allemagne peine à sortir la tête de l’eau et voit aussi son PIB replonger au deuxième trimestre 2025, après une hausse en début d’année.

Croissance meilleure qu’attendu en France

En France en revanche, la croissance économique française est meilleure qu’espéré, atteignant 0,3% au deuxième trimestre. Tiré par les stcoks et un léger rebond de la consommation des ménages selon l’Insee, le PIB français est donc mieux qu’anticipé, l’Institut national de la statistique tablant initialement sur uen croissance de 0,2% après +0,1% au premier trimestre.