Six groupes du festival Folks Blues, dont cinq formations australiennes, se produisent mercredi 30 juillet à Rennes (Ille-et-Vilaine).

Quelques jours après le Binic Folks Blues Festival, grand moment rock sur le port de Binic-Étables-sur-Mer (Côtes-d’Armor), une partie des groupes se pose à Rennes (Ille-et-Vilaine) le temps d’une soirée.

La moitié des formations programmées au festival étaient australiennes, la proportion d’artistes des antipodes est encore plus forte. Seul le groupe de Seattle (Etats-Unis) Acid Tongue, dont le rock garage psychédélique a été fort apprécié au festival, détonne.

La Beast Binic Summer Fest porte bien son nom, référence au festival mais aussi au label rennais Beast Records, qui édite pour l’Europe les productions de la quasi-totalité de ces groupes. Le rendez-vous dans la capitale bretonne est une session de rattrapage pour ceux qui n’avaient pu se déplacer.

« Bisous, bisous, bisous »

Ainsi, le concert de Public House, nouveau projet de Wolfgang Buckley, chanteur des cultissimes Stiff Richards, a été le grand moment de la première soirée du festival. Le quartet y donnait son premier concert européen. L’impressionnant moustachu a fini en adressant des « bisous, bisous, bisous » au public. On peut avoir très envie de réentendre cette voix charismatique, et la puissance exaltante de l’essence du punk rock australien.

Depuis que le festival a accueilli le duo britannique Sleaford Mods en 2019, les musiques à base électronique y ont droit de cité. Les performances de Hot Tubs Time Machine et Our Carlson ont divisé, certains les trouvant stimulantes, d’autres hors sujet. Les deux formations feront-elles plus consensus ? Le quartet psyché-garage Bad Bangs et le blues punk éprouvé St Morris Sinners, ce dernier groupe bien connu des adeptes du rendez-vous, n’auront pas ce problème. Leur musique, à la fois familière et personnelle, porte toutes les marques ADN du festival.

Beast Binic Summer Fest, mercredi 30 juillet, à partir de 18 h 30, au parc du Thabor à Rennes. Prix libre : 5 € minimum.