La Russie a enregistré un nombre record de pannes d’Internet en juillet : 1 470 cas.
Ces informations ont été communiquées par le Service de renseignement extérieur ukrainien, selon Ukrinform.
Selon le service de renseignement, les pannes enregistrées sont sans précédent, non seulement par leur ampleur, mais aussi par leur régularité. Aujourd’hui la perte d’accès à Internet dans certaines régions est presque quotidienne, alors qu’auparavant les pannes duraient plusieurs heures ou plusieurs jours, et étaient localisées.
Des pannes ont été enregistrées dans des dizaines de régions, notamment dans les régions de Lipetsk, Vladimir, Moscou, Nijni Novgorod, Sverdlovsk et Tioumen, ainsi que dans le district de Krasnoyarsk, à Saint-Pétersbourg et à Novossibirsk.
En juin de cette année, 77 régions ont été touchées par des pannes de communication, dont 47 ont été complètement coupées du réseau. En juillet la situation s’est aggravée : des pannes massives ont commencé à se produire dans 18 régions supplémentaires, même dans celles situées loin de la zone de combat : Primorié, Sakhaline et Kamtchatka.
L’internet filaire est aussi interrompu.
Selon les renseignements, la population russe est contrainte de s’adapter à une vie sans accès stable au réseau : sans les transactions financières, la navigation et les services en ligne habituels.
Les appels aux autorités concernant la situation des connexions internet sont vains. Les responsables au contraire menacent d’envoyer les plaignants en guerre contre l’Ukraine.
La décision de restreindre les communications est prise par les forces de sécurité russes en collaboration avec les fournisseurs, sur la base d’une évaluation de la « situation opérationnelle », souvent peu détaillée.
« Le véritable objectif de ces actions est de contrôler l’information et de limiter l’accès des Russes à des sources indésirables pour le Kremlin », note le Service de renseignement extérieur ukrainien.
Pour rappel, les renseignements disposent de données indiquant que le seul bénéficiaire du secteur civil de l’économie russe reste le commerce rituel.