Après une renaissance orchestrée à la rentrée 2024, Be Camaïeu valide son retour sur le marché du prêt-à-porter féminin en s’offrant de nouvelles adresses retail, sous la houlette de son propriétaire Celio. Une douzaine d’ouvertures d’espaces de vente avaient été effectuées l’an dernier, par le biais de bi-stores partagés avec son homologue masculin. En ce printemps 2025, la marque proposant des essentiels du vestiaire femme se dote de cinq nouveaux points de vente, incluant une première incursion dans la capitale.
Le magasin partagé tout récemment ouvert à Italie Deux – Facebook / Italie Deux
Comme elle le fait savoir sur le réseau professionnel LinkedIn, Be Camaïeu vient ainsi de poser ses valises à Lyon Part-Dieu (Rhône), à Epagny (Haute-Savoie), ainsi qu’en Île-de-France dans les centres commerciaux Belle Epine, Parly2, et Italie Deux, dans le XIIIe arrondissement de Paris. Son réseau se compose désormais de 22 adresses en France.
La direction de la société ambitionne de totaliser une cinquantaine de points de vente conjoints Celio et Be Camaïeu d’ici 2027. Et cela passe aussi par l’international. Depuis début mars, la griffe féminine est présente en Espagne au sein d’un magasin ouvert à La Jonquera, non loin de la frontière française. Puis, le concept de bi-store sera proposé au grand export pour les partenaires franchisés début 2026.
Née en 1984, Camaïeu a été un mastodonte du marché féminin en France, occupant la première place du classement jusqu’en 2018. Mais affaiblie par des LBO successifs, puis par les conséquences de la crise sanitaire et d’une cyberattaque, l’entreprise a été liquidée en 2022, mettant sur le carreau 2.600 salariés. Le nom de la marque a ensuite été acquis aux enchères par les propriétaires de Celio quelques mois plus tard, afin de préparer un retour sur la scène mode qui a mobilisé une centaine de personnes, dont une dizaine d’ex-Camaïeu.
Be Camaïeu
Aujourd’hui, le vestiaire Be Camaïeu se compose de basiques de la garde-robe (pull mérinos, jupe fluide, doudoune, t-shirts droits…), avec une gamme de coloris unis étoffée. Une proposition qui portait l’objectif d’afficher « un équilibre financier dès le démarrage, avec un investissement raisonnable et des fonctions mutualisées », selon les mots formulés à l’automne dernier par le président de Celio, Sébastien Bismuth.
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