Envie de s’aérer, de se dépenser, de se ressourcer ou de découvrir de nouveaux lieux en famille ou entre amis… La métropole grenobloise déroule 865 km de sentiers balisés sur ses 49 communes, certains même accessibles de Grenoble à pied, en vélo ou en bus.
Inscrits au Plan départemental des itinéraires de promenades et de randonnées (PDIPR), ces chemins, destinés avant tout à la marche à pied, peuvent accueillir aussi VVTistes, trailers voire cavaliers.
Il s’agit donc « d’être vigilant et tolérant sur ces sentiers », précise Grenoble Alpes Métropole (GAM) sur sa carte Balades et randonnées. Gratuite, elle présente l’ensemble des itinéraires et 30 topos.
Pour compléter le maillage de sentiers autour de la Bastille, il sera désormais possible de rejoindre les grottes de Mandrin situées à côté de cet emblématique édifice militaire depuis la mairie de Saint-Martin-le-Vinoux.
S’élevant dans la forêt jusqu’au pont-levis de la Bastille, ce sentier de montagne offre de très beaux points de vue sur le Vercors et la vallée.
Arrivé au pont de levis, l’itinéraire emprunte le chemin qui, passant sous le mur de la route, conduit à l’entrée des grottes dites de Mandrin.
Incontournable Bastille !
Le site est un spot idéal pour découvrir la capitale des Alpes et ses montagnes.
Pour décrypter aussi les évolutions de la cité longtemps corsetée avant d’être libérée de toutes ses murailles et, boostée par l’organisation des JO de 68, de prendre ses aises vers le sud.
Plusieurs sentiers mènent à son sommet randonneurs, joggeurs et touristes. Avec ses parterres de fleurs et ses escaliers taillés dans la roche, la montée par le Jardin des Dauphins est plutôt agréable et la descente par la Casemate permet un autre point de vue si l’on veut faire une boucle.
« Mais attention, le jardin des Dauphins ferme le soir », rappelle Cyrille Crionnet. Ouvert toute l’année, il est en effet inaccessible de 21h à 8h.
Balades courtes ou plus longues, avec ou sans dénivelé, seul, en famille ou entre amis… La métropole grenobloise offre quantité d’itinéraires possibles comme le fort de Comboire.
Photo Estelle Fege – Agence Grenoble Alpes
Au fil de l’eau à Sassenage
Bien plus facile car tout plat, le sentier de l’eau entre Sassenage (Parc de l’Ovalie) et Noyaret (mairie) est également praticable toute l’année. Et la balade est instructive.
Dix totems ponctuent ce parcours thématique à la rencontre des différents cours d’eau sur 6 km. Il longe en effet d’abord le canal du Furon, puis brièvement l’Isère à hauteur du barrage de Saint-Égrève (totem 6) avant de s’élancer dans la plaine maraîchère alimentée par le ruisseau Pierre-Hébert et de rejoindre le village de Noyaret. Idéal en famille à vélo.
À pied aussi avec possibilité de revenir en bus (ligne Proximo n°20).
Sur les pas de Jean-Jacques Rousseau ou du tramway GVL
Bien plus courte (2,7 km) mais tout aussi facile et accessible à l’année, une randonnée au départ du Désert de Jean-Jacques Rousseau entre le village de Seyssinet et La Tour sans Venin sur la D 106 à hauteur du château de Beauregard (arrêt de bus T65 Grenoble/Lans-en-Vercors et grand parking aménagé).
Seul bémol, lieu de promenade de Jean-Jacques Rousseau lors de son séjour sur Grenoble l’été 1768 – d’où son nom – le site n’a aujourd’hui rien d’un désert. Apprécié des familles, c’est un lieu de détente avec espace de pique-nique, panneaux didactiques sur la nature et les origines du site.
Une fois entré par la grande porte du Désert, parc ceint d’un mur de pierre, la première partie de l’itinéraire jusqu’au Pré Faure, se fait en grande partie entre les falaises. Le retour peut s’effectuer par le Désert de l’Écureuil, autre gorge sèche du bois des Vouillants.
D’autres sentiers permettent de prolonger la sortie. Exemple ? Une boucle supplémentaire de 2,4 km pour rejoindre, à partir de l’Orée du Bois, les ruines de la ferme Froussard (détruite pour fait de résistance) puis revenir vers Pré Faure.
Non loin de là, l’itinéraire Via du Tram invite à découvrir, entre l’ancienne gare de Pariset et Saint-Nizier-du-Moucherotte, les vestiges (tunnels, murs et tracés en pente douce) de cette ancienne ligne de tramway Grenoble/Villard-de-Lans (GVL).
Le retour peut se faire par le tracé du GR9 pour effectuer une boucle d’au total 6,6 km. Mais pour faire la Via du Tram (Grenoble/Saint-Nizier, 38 km) dans sa totalité à pied ou en VTT, mieux vaut avoir de bons mollets.
Non loin de là, l’itinéraire Via du Tram invite à découvrir, entre l’ancienne gare de Pariset et Saint-Nizier-du-Moucherotte, les vestiges (tunnels, murs et tracés en pente douce) de cette ancienne ligne de tramway Grenoble/Villard-de-Lans (GVL).
Photo Gwen Lavila
ENS de Comboire ou la réserve de l’étang de Haute-Jarrie
Toujours côté coteaux du Vercors, la colline de Comboire située à cheval sur les communes de Seyssins et Claix offre une belle alternative aux randonneurs amoureux d’histoire et de nature préservée avec son ancien fort militaire et son espace naturel sensible (ENS) communal.
Une boucle de 5,5 km et 250 mètres de dénivelé au départ du parc de Pré Nouvel (Seyssins) permet de découvrir cet îlot de nature avec forêt de chênes, flore méridionale et longues falaises de calcaire abritant hiboux grands-ducs et faucons pèlerins.
Le sentier suit la dorsale du rocher de Comboire jusqu’à son belvédère avec vue sur l’agglomération. Le retour se fait via le Col de Cossey (430 m), la Chenaie et le Travers.
La réserve naturelle régionale de l’étang de Haute-Jarrie et son parcours d’interprétation sont aussi prétexte à une belle balade à pied ou en VTT par la Combe de la Gouterie à partir du parc Robert Buisson d’Échirolles. Mais il faudra laisser son vélo à l’entrée de la réserve.
Plusieurs itinéraires sont possibles, pour une belle rando de 8 à 11 km à faible dénivelé (250 m) sur le plateau de Champagnier (un plateau apprécié aussi des cavaliers).
La métropole, gestionnaire de la réserve, organise de février à octobre, une visite mensuelle guidée gratuite sur inscription. Prochaine date : le 27 juillet sur les libellules.
La réserve naturelle régionale de l’étang de Haute-Jarrie et son parcours d’interprétation sont aussi prétexte à une belle balade à pied ou en VTT par la Combe de la Gouterie à partir du parc Robert Buisson d’Échirolles.
Photo Pierre Jayet
Vizille entre château et village d’antan
Plus au Sud, la juste nommée balade “Belvédère de Vizille” (6,6 km, 330 m de dénivelé) permet une large vue sur la ville et son château, la vallée de la Romanche, le Connex et les balcons Est du Vercors.
À partir du pont des Allas, ce point de vue situé à 550 mètres d’altitude peut être accessible à la montée (sentier assez abrupt) après avoir suivi le chemin longeant les murs du jardin du château, ou à la descente en prenant la boucle dans l’autre sens.
La balade démarre alors sur le GR738 pendant 1,2 km avant de bifurquer aux Barontes sur le sentier rejoignant La Feyloulaz puis le belvédère.
Mais une variante est possible en poursuivant le GR738 jusqu’à Mont Sec, joli hameau avec maisons de pierre et four banal, situé à 1 500 mètres d’altitude avant de redescendre sur Bouvrère (805 m) puis rejoindre la boucle du belvédère à La Feyloulaz.
Bien d’autres itinéraires sont à découvrir et certains même pour une balade ultra-facile comme celle de la Fontaine ardente, l’une des sept merveilles du Dauphiné, au départ du Gua (600 m A/R, 70 m de dénivelé).