Les verts misent sur Peire Costa, membre du Parti Occitan et du collectif Régions et Peuples Solidaires. Le nouveau chef de file d’EELV à Toulon présente un programme alliant justice sociale, transition écologique et urgence du logement au sein de la métropole. Des propositions qui ont pour but d’alimenter le programme de la gauche unie pour les municipales 2026 à Toulon : les verts se sont ralliés au groupe politique « Toulon en commun », mené par la militante PS Magalie Brunel.
Une candidature écologiste ancrée dans le territoire
Membre du Parti occitan et de la fédération Régions et Peuples Solidaires, Peire Costa n’en est pas à sa première campagne. Aux élections cantonales de 2011, il obtient un score de 21,40 % des voix, le meilleur score de la gauche dans le Var. En 2020, il se présente aux élections départementales aux côtés, justement, de Magalie Brunel.
Avec le soutien des groupes locaux écolos de la métropole Toulon Provence Méditerranée, les Verts entendent peser sur les choix métropolitains, « car c’est à TPM (Toulon Provence Méditerranée) que se prennent l’essentiel des décisions majeures », lance Guy Lebec, représentant politique d’EELV à Toulon.
L’union de la gauche comme priorité
Avec cette investiture et cette liste de propositions adressée au groupe Toulon en Commun, les Verts n’entendent pas du tout faire cavalier seul. L’objectif est clair : former une liste unique de la gauche dans toutes les communes de la métropole, pour contrer la droite et l’extrême droite.
Guy Lebec, tête de liste en 2020, rappelle : « Nous sommes la seule liste écologiste avec une vraie base sociale. Les autres se contentent de mettre du vert sur leur bulletin », avant de préciser que des discussions sont en cours pour rallier La France Insoumise dans le groupe politique de gauche.
Le logement : priorité n°1
Peire Costa, nouvellement investi chez les Verts, alerte sur l’urgence du logement. Dans la métropole TPM, 12 % des logements sont des résidences secondaires. Le centre-ville se vide au profit des périphéries, grignotant les terres agricoles. Il propose de s’inspirer du Pays basque, où chaque mise en location d’un logement secondaire oblige le propriétaire à louer sur une longue durée un autre logement. Une solution proposée afin d’éviter la multiplication de logement type « Airbnb », qui gangrène les côtes varoises.
Un contexte politique incertain
Face à eux, la droite varoise s’organise. La maire sortante Josée Massi (divers droite) reste discrète mais devrait se déclarer à la rentrée. Le sénateur Michel Bonnus (LR) appelle à l’unité, tandis que Pierre-Jacques Depallens (Modem) avance avec Cécile Muschotti.
Et en embuscade, le Rassemblement national avec Laure Lavalette pourrait tirer profit d’un éparpillement des voix.