Par
Fabien Binacchi
Publié le
16 avr. 2025 à 7h17
Ils ont été vus par des centaines de millions de téléspectateurs à travers le monde, peut-être même plusieurs milliards. Et ils s’installent aujourd’hui au musée.
Des costumes de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 arrivent ce mercredi 16 avril dans les collections du Mucem, à Marseille.
On vous explique.
Marseille se remet à l’heure des Jeux
Près d’un an après avoir vécu au rythme de la flamme, arrivée d’Olympie jusqu’au Vieux-Port, en bateau, Marseille se remet à l’heure des Jeux de Paris 2024 ce mercredi 16 avril. Et plus particulièrement de sa cérémonie d’ouverture.
En plus de Zeus, le cheval mécanique et onirique qui avait « survolé » la Seine et émerveillé les téléspectateurs, visible au Mucem jusqu’au 27 avril, le musée marseillais accueille également trois costumes emblématiques du show orchestré par Thomas Joly :
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- celui du Porteur de flamme masqué qui a traversé la capitale, parcourant les toits de Paris jusqu’au parvis de la tour Eiffel,
- celui inspirait par Marie-Antoinette et dont la tête décapitée interprétait le chant révolutionnaire « Ah ! ça ira »,
- et l’ensemble porté par une vingtaine d’athlètes et para-athlètes au cours de l’ultime étape du relais de la flamme vers la vasque olympique, dans le jardin des Tuileries.
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Présenté dans l’exposition « Populaire ? »
Le comité d’organisation des JO de Paris 2024 en fait don au Mucem. Ils intègrent les collections du musée et sont présentés dans le cadre de son exposition « Populaire ? ».
C’était une évidence. Les Jeux olympiques sont l’événement populaire par excellence.
Marie-Charlotte Calafat
Directrice scientifique et des collections du Mucem
L’un des exemplaires du costume du Porteur de flamme est mis en scène avec plusieurs des prototypes que l’équipe de l’animatrice Daphné Bürki, directrice « stylisme et costumes » des quatre cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, avait développés dans le plus grand secret.
Comme celui, rouge sang, inspirée par Marie-Antoinette, conçu pour une séquence très remarquée à la Conciergerie qui avait… fait tourner les têtes.
L’ensemble des derniers relayeurs, ceux qui avaient amené la flamme jusqu’à la fameuse vasque, portée par un ballon, est également exposé avec des précisions : il a été dessiné par Décathlon comme « une tenue inclusive », la même pour tous les sportifs.
Visible jusqu’au mois de novembre
Ces pièces seront visibles par le public jusqu’au mois de novembre. Elles iront ensuite retrouver les réserves du musée marseillais en attendant une prochaine exposition.
Les textiles sont des matériaux très sensibles, à la lumière notamment. Elle peut les dégrader. Et il est très important de les faire se reposer. Notre sujet, c’est de conserver ces costumes pour des générations, de conserver la mémoire de ceux qui les ont portés et de ceux qui les ont conçus.
Marie-Charlotte Calafat
En attendant qu’ils repartent à l’abri des regards, ces témoins de l’histoire des Jeux olympiques sont à découvrir au Mucem dès ce mercredi 16 avril, jour d’inauguration. L’accès au musée est « exceptionnellement » gratuit pour l’occasion.
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