Cette alliance est inédite. Pour la première fois depuis des mois, six associations qui accompagnent les usagers de drogues pour prévenir les risques liés à la consommation, et trois collectifs d’habitants de Belsunce (1er) et du centre-ville sont tombées d’accord et le font savoir dans une lettre ouverte adressée à l’État. Ils veulent au plus vite l’ouverture d’une structure de soins, comme une Halte soins addictions (HSA), là où la consommation de drogues est de plus en plus forte.
Une démarche radicalement différente de celle des voisins du 110, boulevard de la Libération où il avait un temps, entre fin 2023 et début 2024, été question d’ouvrir une HSA. Ils avaient organisé des dizaines de manifestations pour s’y opposer et sous la pression, le projet avait été abandonné par l’alors ministre de la Ville, Sabrina Agresti-Roubache.
Victimes collatérales
Depuis, le nombre d’usagers de produits, comme du crack, de la cocaïne ou divers médicaments, via injection ou inhalation, n’a jamais été aussi important et leurs conditions de vie, plus précaires que jamais.