RÉCIT – À l’origine de publications extrêmement violentes sur les réseaux sociaux, elle devait rejoindre l’institut d’études politiques à la rentrée après avoir obtenu une bourse d’études. Désinscrite de l’IEP, elle est visée par une enquête judiciaire et pourrait être expulsée.
Nour Atallah, une étudiante gazaouie qui devait être accueillie à Sciences Po Lille à la rentrée prochaine, a été placée en garde à vue ce jeudi, visée par une enquête judiciaire pour « apologie du terrorisme et apologie de crime contre l’humanité ». La jeune femme de 25 ans, auteur de plusieurs publications antisémites sur les réseaux sociaux, « a vocation à quitter le territoire national », a déclaré une source diplomatique à l’AFP.
La veille, plusieurs internautes avaient exhumé d’anciennes publications relayées par un compte X, rapidement attribué à Nour Atallah. Parmi elles, une galerie de propos provocants, violemment antisémites. Deux jours après le massacre du 7 octobre 2023 en Israël, le compte republiait un appel à filmer les exécutions des otages en « haute qualité » et à les envoyer aux médias « de l’Occident pervers ». Un an plus tard, elle partageait la vidéo d’un discours d’Adolf Hitler à propos des Juifs. La publication s’accompagnait du texte suivant 
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