« Je ne l’ai pas encore vu, je vais le découvrir sur la table en arrivant au salon, en même temps que mes lectrices », lance Élodie Garnier, autrice castelroussine et l’une des têtes d’affiche de l’édition 2025 de l’Envolée des livres, qui aura lieu le week-end des 26 et 27 avril prochains. Son troisième roman, Je n’oublierai jamais ta voix sort aux éditions HarperCollins à la mi-mai, mais il sera disponible en avant-première sur le salon : « J’en aurai 200 exemplaires, s’enthousiasme Élodie, j’espère que ce sera assez. »

« Alix est sous emprise, et vit une vraie descente aux enfers »

Élodie Garnier a commencé à écrire des nouvelles sur Internet en 2018, « sans prétention, à la manière d’un journal intime », se souvient-elle. Son blog s’est développé, elle a commencé à être lue, et à partager des témoignages de femmes. Et puis, en 2019, elle s’est lancée dans l’écriture de son premier roman, Juste une fois pour essayer, publié en pleine pandémie de Covid-19, qui a trouvé un succès auquel la jeune femme de 33 ans à l’époque ne s’attendait pas. « En 48 h, on le réimprime. Et quelques mois après, mon éditrice me demande d’écrire la suite, mais je n’y avais jamais pensé », se rappelle-t-elle, alors que le troisième tome de la saga – qui peut se lire dans n’importe quel ordre – est en cours d’impression.

Si ses livres sont « accessibles à tous », des « histoires d’amour et d’amitié universelles auxquelles chacun peut s’identifier », le troisième dépasse le domaine de la romance pour s’attaquer à un sujet sensible et d’actualité, celui des relations toxiques. Aujourd’hui, « on parle beaucoup des pervers narcissiques, mais il y a aussi des perverses narcissiques. Les femmes aussi sont concernées, en amour comme en amitié », lance l’autrice, qui avait « à cœur de raconter cette histoire, et d’être le plus juste possible » dans la représentation qu’elle donnerait de cette relation toxique entre deux femmes.

Un processus d’écriture intense

Pour ça, Élodie Garnier n’a rien laissé au hasard. « C’est un sujet très dur à traiter », confie celle qui écrit surtout la nuit, dans sa chambre, après être rentrée du travail. « Il a fallu beaucoup se documenter », indique-t-elle. « J’ai fait appel à un médecin, pour parler des différents symptômes de la dépression, et j’ai aussi fait une immersion dans un service de l’hôpital de Châteauroux », pour être sûre de ne pas faire de contresens. Une expérience enrichissante pour la romancière, mais violente émotionnellement.

« Pour écrire, je me mets vraiment dans la peau du personnage », confie Élodie Garnier. Castelroussine depuis quinze ans, elle a réellement ancré son dernier roman dans sa ville de cœur. Pour faciliter cette immersion dans la vie imaginaire de ses personnages, l’une d’elles porte même son prénom. « Alix, le personnage principal, est sous emprise, et vit une vraie descente aux enfers. » L’écriture de son histoire a fait vivre des « émotions particulières » à l’autrice, qui vit ces derniers temps dans l’impatience de présenter sa dernière création à ses lectrices, sa « communauté », et de découvrir leurs retours.

Élodie Garnier sera présente les samedis 26 et dimanche 27 avril 2025 sur le salon l’Envolée des livres, au couvent des Cordeliers, à Châteauroux.

Synopsis

« Une relation toxique. Une emprise qui consume. Une amitié qui peine à résister. Jusqu’au drame. Inséparables depuis douze ans, Alix et Élodie voient leur relation basculer lors d’une soirée arrosée. Sous le charme magnétique de Déborah, Alix succombe à un coup de foudre qui bouleverse sa vie. Par amour pour cette femme, elle quitte tout. Vraiment tout. Y compris son compagnon. Le piège, peu à peu, se referme. Famille, amis assistent impuissants à son isolement. Plus d’un an après leur dernier échange, Élodie reçoit un appel inattendu qui fait resurgir le passé. Qu’est-il réellement arrivé ? Quels sombres secrets ont conduit Alix à sa perte ? Une quête de vérité s’engage, affectant Élodie à jamais. »

« Je n’oublierai jamais ta voix », HarperCollins, 320p, sortie le 14 mai 2025.