Le Kremlin entend ainsi punir des recherches sur internet de contenus classés « extrémistes », un terme qui a une définition très large dans la législation du pays.

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Publié le 31/07/2025 19:30

Temps de lecture : 1min

Le président russe, Vladimir Poutine, fait une déclaration depuis le Kremlin, à Moscou, le 31 juillet 2025. (EVGENIA NOVOZHENINA / AFP)

Le président russe, Vladimir Poutine, fait une déclaration depuis le Kremlin, à Moscou, le 31 juillet 2025. (EVGENIA NOVOZHENINA / AFP)

Le texte accentue davantage encore la répression en Russie. Vladimir Poutine a signé, jeudi 31 juillet, la loi prévoyant de punir des recherches sur internet de contenus classés « extrémistes ». Il prévoit des amendes pouvant aller jusqu’à 5 000 roubles (environ 55 euros).

Le terme « extrémistes » a une définition très large dans la législation russe et peut concerner tant des groupes considérés comme terroristes ou ultranationalistes que des opposants politiques ou mouvements religieux. L’organisation de l’ancien opposant Alexeï Navalny est concernée, tout comme ce qui est décrit par le Kremlin comme le « mouvement international LGBT ».

La loi interdit aussi de faire la promotion des VPN, systèmes permettant notamment de contourner la censure, très utilisés en Russie. Le texte a été adopté plus tôt en juillet par le Parlement russe malgré l’opposition notable de deux groupes parlementaires. Boris Nadejdine, qui voulait défier Vladimir Poutine à la présidentielle en mars 2024, avant que sa candidature ne soit rejetée par les autorités, a dénoncé une loi qui « punira le crime de pensée, comme dans le roman 1984 » de l’écrivain britannique George Orwell.