Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce jeudi 31 juillet, 1.254e jour du conflit.

Le Chiffre du jour

8. C’est le nombre de morts pour le moment enregistré après de nouvelles frappes russes sur Kiev ce jeudi. A l’aube, des drones et des missiles ont été lancés sur la capitale ukrainienne, provoquant la mort de huit personnes dont un garçon de six ans et blessant plus de 70 personnes selon les services de secours.

Neuf enfants se trouvent parmi les blessés, a indiqué sur Telegram le maire de Kiev, Vitali Klitschko. Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, a dénoncé un « nouveau spectacle meurtrier » de la part de la Russie.

Au total, la Russie a lancé « 309 drones » et « huit missiles de croisière » sur le pays, a indiqué l’armée de l’air ukrainienne en ajoutant que la principale cible était Kiev. L’armée a ajouté avoir abattu 288 drones et trois missiles.

Des journalistes de l’AFP sur les lieux d’une frappe ont vu des immeubles résidentiels en ruine, des voitures calcinées et retournées. Des pompiers tentaient d’éteindre des résidus d’incendie tandis que des secouristes recherchaient des survivants dans un amoncellement de gravats.

La citation du jour

« Il (Medvedev) doit faire attention à ce qu’il dit […], il entre dans une zone très dangereuse. »

Donald Trump s’est emporté dans la nuit de mercredi à jeudi avec une violence renouvelée contre l’Inde et la Russie, historiquement alliées et qu’il accuse de lui mettre des bâtons dans les roues au niveau tant diplomatique que commercial. « Je me fiche de ce que l’Inde fait avec la Russie. Ils peuvent plomber ensemble leurs économies moribondes, cela m’est égal », a-t-il écrit sur son réseau Truth Social.

Le président américain, qui fait montre d’une impatience grandissante envers le président russe Vladimir Poutine, sourd à ses demandes de fin des hostilités en Ukraine, s’en est pris particulièrement à l’ancien président russe Dmitry Medvedev, l’appelant à « faire attention à ce qu’il dit » et estimant qu’il entrait « dans une zone très dangereuse ».

Dans un post sur les réseaux sociaux, l’ancien président russe, coutumier des sorties agressives envers les Occidentaux, a averti Donald Trump que les délais donnés pour mettre fin au conflit en Ukraine seraient interprétés comme autant de pas vers une guerre… contre les Etats-Unis.

La tendance du jour

Les opposants à la Russie commencent à perdre patience. Après la sortie violente de Donald Trump envers Dmitry Medvedev et l’accord avec l’Inde. C’est Volodymyr Zelensky qui passe un nouveau cap dans ses déclarations. Dans la foulée de sa colère provoquée par l’attaque sur Kiev, le président ukrainien s’est, lui aussi, montrer offensif envers son ennemi russe.

Ainsi, dans la foulée de son ministre des Affaires étrangères, Andriï Sybiha, qui a estimé dans la matinée qu’il est « temps de mettre la pression maximale sur Moscou », ajoutant que « le président Trump a été très généreux et très patient avec Poutine, essayant de trouver une solution », Volodymyr Zelensky a appelé le monde à œuvrer pour un « changement de régime » en Russie, sans quoi Vladimir Poutine continuera, selon lui, à déstabiliser ses voisins.

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« Je crois que la Russie peut être poussée à mettre fin à cette guerre. C’est elle qui l’a commencée, et on peut la contraindre à y mettre un terme. Mais si le monde ne vise pas un changement de régime en Russie, cela signifie que même après la fin de la guerre, Moscou continuera à tenter de déstabiliser les pays voisins », a dit le président ukrainien, par lien vidéo, lors d’une conférence marquant les 50 ans des Accords d’Helsinki.