L’élue mélenchoniste a estimé sue RMC que des personnes «ne vont pas porter plainte parce qu’elles savent qu’elles ne seront sûrement pas écoutées».
La sortie de Gabrielle Cathala n’est pas passée inaperçue. Au lendemain de l’interview de la députée LFI sur RMC, où elle a dénoncé un «un racisme généralisé» au sein de la police, ce qui empêcherait «les gens de signaler les discriminations dont ils sont victimes» et «d’aller porter plainte parce qu’ils savent qu’ils ne seront probablement pas écoutés» – entraînant selon elle une «sous-évaluation» des actes racistes – le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a vivement réagi.
Ce jeudi soir, il a annoncé sur X des poursuites en justice contre l’élue mélenchoniste «au nom», dit-il, «de tous les policiers de France, pour ces propos inacceptables». Fidèle à sa position de fermeté à l’encontre de La France Insoumise (LFI), qu’il avait désignée, mi-juillet dans les colonnes du Figaro, comme la «pire menace politique aujourd’hui» qui «franchit toutes les limites de ce qui est acceptable», l’hôte de la place Beauvau assure qu’il ne compte «rien laisser passer».
Si Bruno Retailleau n’y fait pas référence dans son tweet, une autre petite phrase de l’Insoumise a provoqué l’indignation. De retour en France depuis le début de semaine après avoir tenté, en vain, de rejoindre la bande de Gaza à bord du navire Handala – dans l’objectif de briser le blocus imposé par Israël -, Gabrielle Cathala a affirmé que «les Palestiniens ont le droit de choisir le Hamas, s’ils veulent choisir le Hamas». Et ce, en dépit des attaques du 7 octobre 2023, qui ont causé près de 1200 morts côté israélien. Une prise de position qui semble également faire fi du caractère djihadiste, voire terroriste selon de nombreux pays, de cette organisation islamiste, dont la charte fondatrice de 1988 revendique clairement l’éradication de l’État d’Israël.