DÉCRYPTAGE – Sans abandonner l’idée de s’implanter partout sur le territoire, le parti nationaliste veut surtout profiter du scrutin de mars prochain pour s’emparer d’une nouvelle grande ville.
Thierry Mariani n’a pas vraiment hésité longtemps. Il a vu l’élection législative partielle dans la 2e circonscription de Paris comme une aubaine. S’il a décidé de s’y présenter, c’est bien sûr pour y affronter la droite de Rachida Dati et Michel Barnier, ainsi que la gauche. Mais c’est aussi parce que ce scrutin a tout d’une « précampagne municipale » parisienne. Longtemps candidat en Paca, l’eurodéputé RN a été missionné pour mettre fin à la malédiction nationaliste dans la capitale, où les scores sont faméliques depuis des décennies. Or, avec la loi dite « PLM » – qui introduit un mode de scrutin plus direct pour élire le maire -, le RN a repris espoir à Paris, et veut faire une vitrine de sa progression. En sachant toutefois que ce ne sera pas la plus clinquante.
Car deux autres villes ont en réalité toutes les attentions du parti nationaliste. À commencer par Perpignan. Plus grande municipalité jamais administrée par les nationalistes, la capitale des Pyrénées-Orientales…
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