Photo : Michelin
Emilio Alzamora : de pilote à mentor des futures stars du motocyclisme
Emilio Alzamora s’est illustré non seulement sur la piste en tant que pilote, mais aussi en tant qu’accompagnateur des jeunes talents du monde des deux-roues. Couronné champion du monde de 125 cm³ en 1999, il a réussi cet exploit étonnant sans remporter une seule victoire cette saison-là. Jouissant d’une longue carrière dans la catégorie inférieure du championnat du monde jusqu’en 2003, il a croisé sur la grille des pilotes emblématiques, dont deux futurs grands noms du MotoGP : Dani Pedrosa, qui emporterait le titre cette même année, et Jorge Lorenzo, son coéquipier.
À propos de Jorge Lorenzo, Alzamora confiait dans une interview à la très respectée Motorbike Magazine : « Ce qui m’a frappé chez Jorge, c’est qu’il est arrivé en championnat du monde avec un talent exceptionnel. Depuis tout petit, son passage en courbe était son point fort, une véritable habileté naturelle. Dès le début, on savait qu’il deviendrait un grand champion ».
Après avoir raccroché son cuir, motivé par des résultats en berne, il s’est rapidement tourné vers la formation et la gestion d’équipes. L’un des premiers pilotes à bénéficier de son accompagnement fut Marc Márquez, qu’il a suivi pendant près de vingt ans, partageant chacun de ses huit titres mondiaux.
Avant cela, Alzamora a également appuyé de jeunes coureurs dans leur ascension vers le championnat du monde. Il se souvient avec une certaine fierté du projet mené avec les frères Espargaró : « C’est avec le RACC que tout a commencé, notamment avec Pol Espargaró qui brillait dans le championnat de Catalogne, et Aleix Espargaró qui s’illustrait en Espagne. Nous avons gagné le championnat d’Espagne, ce qui a permis à Aleix de franchir le pas vers le mondial avec une équipe solide ».
« Marc Márquez : un besoin naturel de renouveau après l’adversité »
Alzamora n’hésite pas à souligner combien Márquez s’est démarqué par sa maturité et sa détermination dès ses débuts : « Marc était un garçon d’une maturité rare pour son âge, très courageux, mais il avait un handicap : sa petite taille. Piloter une 125 cm³ demandait une précision extrême, et il a su relever ce défi ».
Au-delà du talent pur, Alzamora insiste sur la dimension mentale qui distingue Marc : « On peut être rapide, mais sans effort, sacrifice et constance, rien n’est possible. Ce mélange de rigueur mentale et de bravoure, au-delà de la moyenne, fait de Marc ce qu’il est depuis vingt-cinq ans ».
Il a aussi eu l’occasion de collaborer avec Alex Márquez, frère cadet de Marc, une collaboration riche de dix titres mondiaux. À ce sujet, il se souvient : « Marc et Alex ont toujours été humbles et respectueux ; nous n’avons jamais eu de problèmes majeurs ». La séparation professionnelle s’est imposée naturellement après la grave blessure de Marc en 2020. Pour Alzamora, cela s’explique aisément : « Tout a son temps. J’ai compris que Marc, surtout, avait besoin de changer d’air après ce qu’il a traversé. Aujourd’hui, les voir briller en MotoGP est une grande satisfaction. Même si je ne suis plus à leurs côtés, je suis convaincu que cette saison le championnat se jouera entre ces deux frères ».
Points à retenir
- Emilio Alzamora est un exemple original : il a remporté un titre mondial sans jamais gagner la moindre course cette année-là. Oui, c’est possible.
- Il a su déceler tôt les talents innés de pilotes qui allaient marquer leur époque, comme Jorge Lorenzo et Marc Márquez. Un nez fin pour la nouvelle génération.
- Malgré la petite taille de Marc, Alzamora souligne que la sagesse et la ténacité sont parfois plus précieuses que la simple puissance.
- La gestion des carrières de jeunes pilotes passe aussi par une compréhension profonde des hauts et des bas, preuve que même les champions ont besoin de souffler.
- La collaboration avec les frères Márquez illustre que, parfois, la famille peut très bien s’accorder sur le circuit – au moins tant qu’il n’y a pas de tir à la corde trop intense.
En fin de compte, on se dit qu’Emilio Alzamora ne détourne pas seulement les regards sur la piste, mais qu’il a surtout l’œil pour les véritables pépites du motocyclisme. Et puis, entre nous, qui n’aimerait pas avoir un coach capable de faire éclore des champions sans forcément décrocher la première place lui-même ? La leçon ici, c’est peut-être que le succès ne rime pas toujours avec la gloire immédiate, et que derrière chaque grand nom, il y a souvent un maître d’orchestre discret mais déterminant. À méditer… et à réviser sa conception du héros, non ?
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