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Publié
le 15 avril 2025 à 16h30,
mis à jour le 16 avril 2025 à 08h00

Salma Hayek assiste à la cérémonie du Breakthrough Prize 2025 à Santa Monica. (5 avril 2025)
Mario Anzuoni / REUTERS

Dans une interview au magazine People, Salma Hayek partage son regard sur le temps qui passe. À 58 ans, elle révèle avoir eu recours à un protocole non invasif pour lifter la peau de son cou — loin du bistouri.

Qu’il s’agisse de ses cheveux blancs ou de ses rides, Salma Hayek ne cache rien de sa relation au vieillissement. Dans un entretien accordé au magazine américain People, l’actrice s’est confiée cette fois-ci sur son rapport à la médecine esthétique, à laquelle elle admet recourir. À 58 ans, la productrice révèle solliciter notamment l’Ultherapy Prime, une technologie non invasive qui utilise des ultrasons micro-focalisés pour raffermir et sculpter la peau du haut et du bas du visage, du cou et du décolleté. Convaincue par les résultats, l’héroïne du film Frida est même devenue la première ambassadrice mondiale de ce protocole qu’elle décrit comme «l’avenir de la beauté.»

Une alternative au bistouri

C’est pour contrer l’apparition d’un «cou de dindon» sans passer par la case chirurgie esthétique que l’épouse de François-Henri Pinault s’est laissé tenter. «J’étais très conservatrice, je faisais toujours la même chose, depuis des années : je travaillais uniquement avec des appareils énergétiques et de fréquence. Rien d’autre, et je m’en sortais vraiment bien», explique-t-elle dans cette interview publiée le 10 avril. Puis, au bout d’un moment, je stagnais. J’ai donc commencé à faire des recherches, et c’était terrifiant, car pendant un moment, je me suis dit : « Oh mon Dieu, c’est la seule option : passer sous le bistouri », et j’ai une peur bleue de la douleur. Je suis une poule mouillée. Mon seuil de tolérance est bas.»

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Une seule séance par an

C’est à ce moment-là, au beau milieu de la cinquantaine, qu’elle est approchée par Merz Aesthetics, l’une des plus grandes entreprises d’esthétique médicale au monde, à l’origine de cette méthode. La réalisatrice s’y essaie alors, non sans réticence. «La première chose qui vous traverse l’esprit, c’est : « Et si ça avait des effets irréversibles ? »» Mais la curiosité l’emporte : «Ce qui m’a excitée, c’est d’avoir accès à une technologie encore inconnue du grand public, avant même son lancement. Et je me suis dit : « Idiote, tu es un cobaye ! »», plaisante-t-elle.

Finalement, elle s’avoue conquise. Bien qu’il soit généralement recommandé d’attendre plusieurs mois pour observer les effets d’un traitement non chirurgical, Salma Hayek affirme avoir vu une nette différence en «deux à trois semaines». Le changement aurait même sauté aux yeux de son amie Victoria Beckham. «Elle a un œil, celle-là. Elle m’a dit : « Tu as fait quelque chose », et j’ai répondu : « Non, je n’ai rien fait… Oh si, j’ai fait quelque chose ! » J’avais oublié pendant un instant», a-t-elle ajouté en riant. En désignant la zone du cou, la styliste britannique aurait déclaré : «Tout cela ici est différent.»

Les effets peuvent durer jusqu’à un an, voire davantage selon les profils, comme l’indique Merz Aesthetics. Un autre avantage apprécié par la mère de Valentina Paloma Pinault. «Comme je suis très paresseuse, cette méthode me convient parfaitement, car une séance par an suffit», a-t-elle affirmé.

«Vieillir ne me dérange pas»

Malgré son enthousiasme pour cette innovation, Salma Hayek refuse l’idée d’une quête effrénée de jeunesse. «Vieillir ne me dérange pas. Je ne pense pas que le temps me fasse perdre ma jeunesse. Comme la beauté, la jeunesse n’est pas qu’apparente. Je connais des jeunes qui sont très vieux, et des gens qui ont accumulé beaucoup d’années et qui sont jeunes», dit-elle. Et de conclure avec sincérité : «Je veux juste que mon mari (François-Henri Pinault, NDLR) continue à s’émerveiller quand il me regarde. Je veux toujours me sentir bien dans ma peau, mais pas forcément parce que je veux paraître 20 ans. Je me sens bien. Je suis plus enthousiaste à l’idée d’avoir 50 ou 60 ans et d’être belle à 50 ou 60 ans. C’est une autre forme de beauté.»