Au 48 bis de la rue Gabriel-Mouilleron, les deux ponts élévateurs paraissent à l’étroit dans un espace pourtant généreux de 700 m 2. Ici, à TM auto comme bon nombre de ses confrères, le carnet de commandes est bouclé a minima sur quinze jours. Une cliente attend sa Dacia, lorsqu’une seconde est tout heureuse de sa réparation effectuée en urgence du radiateur de son véhicule. Derrière le téléphone continue de sonner.
C’est qu’entre voitures de collection, que ce soit ce cabriolet anglais GM rouge magenta à la peinture cloquée ou cette Audi Quattro à reconfigurer pour le rallye, l’atelier touche à l’exceptionnel comme au tout-venant.
Installé depuis 13 ans, le gérant Thierry Maltete invoque Bashung pour parler de sa profession et cet espace à six salariés : « Ma petite entreprise ne connaît pas la crise. Par contre, si je devais aujourd’hui m’installer, j’y réfléchirais à deux fois. En fait c’est compliqué de trouver des apprentis motivés mais surtout des carrossiers. Cela fait deux ans…