Désormais à la tête de l’Union Bordeaux-Bègles, Yannick Bru a pendant longtemps incarné la robustesse et la puissance du pack du Stade Toulousain. A la fin des années 90 et dans les années 2000, le Gersois a su se faire une place au sein de l’effectif XXL des Rouge et Noir. Pas nécessairement le plus attendu, le talonneur a pourtant impressionné tout ses aînés, et pas des moindres.
Dans les colonnes de Midi Olympique, Christian Califano s’est ainsi souvenu des premiers pas de Yannick Bru avec le Stade Toulousain.
« Son caractère l’a bien aidé. Il ne se posait pas la question de savoir qui était titulaire ou qui ne l’était pas. Il avait du respect pour les anciens en dehors du terrain, dans le vestiaire, mais sur le terrain chacun sa chance. Je me rappelle des premières oppositions où il n’était pas du côté des titulaires, on mettait les rétros pour savoir où il était car on savait que ça pouvait piquer. Il s’est imposé comme un leader, un cadre en peu de temps. Il se donnait toujours des objectifs. Il n’y avait jamais un entraînement où il était 60 ou 70 %. C’était un incroyable compétiteur »
« Il était comme Fabien Pelous »
Pour l’ancien légendaire pilier du XV de France, Yannick Bru avait de nombreuses qualités et une capacité à élever son niveau lors des rencontres décisives. Il le compare ainsi à un certain Fabien Pelous.
« Il a été moteur sur des matchs importants. C’était un joueur complet, fort au lancer, solide en mêlée, bon sur le timing, qui avait gardé ses qualités d’ancien troisième ligne sur le jeu au sol et dans ses courses. Il était comme Fabien Pelous, en étant pragmatique, chirurgical sur le terrain. Il n’avait pas besoin de gueuler car il savait faire preuve de présence. C’était un leader naturel. »
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Pour résumer
Christian Califano a raconté pour Midi Olympique les premiers pas de Yannick Bru avec l’effectif du Stade Toulousain. Le pilier se souvient d’un joueur respectueux mais sûr de ses forces et avec une grande précision.
