Deux hommes ont été retrouvés morts tués par balles dans les locaux d’une entreprise, dans la nuit de jeudi à vendredi, près de Dijon, selon Le Bien Public. Le corps d’un troisième homme, un « suspect » a été découvert peu après dans une autre localité proche, selon la mairie concernée.

Les corps de deux hommes ont été découverts dans l’entreprise Maggioni, l’un principaux fournisseurs de produits béton prêts à l’emploi de la région, à Bressey-sur-Tille (Côte d’Or), à une vingtaine de minutes à l’est de Dijon.

Deux morts, « apparemment des employés »

Le parquet de Dijon a confirmé que deux personnes avaient été tuées par balles, sans plus de détails sur les faits ni les lieux.

Le maire de la municipalité de plus de 1 000 habitants, Lionel Sanchez, a indiqué s’être rendu tôt vendredi dans l’entreprise afin « d’apporter (son) soutien ». « Il y a deux décédés, apparemment des employés », a-t-il ajouté, sans être en mesure d’en dire d’avantage notamment sur les circonstances. Contactée, la société de BTP n’a pas souhaité faire de commentaire. 

Peu après la découverte des deux corps, quelque 160 gendarmes ont été mobilisés dans une vaste opération visant à retrouver l’auteur présumé du double homicide.

Le suspect « semble s’être donné la mort »

Vendredi après-midi, un troisième corps a été retrouvé dans la commune de Soirans, à une quinzaine de minutes de Bressey-sur-Tille, qui serait celui d’un « suspect », a indiqué la mairie voisine de Tréclun.

« L’individu semble s’être donné la mort aux alentours de 14h », a déclaré la mairie dans un message sur son compte officiel. Selon cette même source, ce « suspect » serait « un collègue des deux victimes » de l’entreprise de BTP.
Interrogé, le parquet n’a pas confirmé ces informations.

Selon la gendarmerie, 161 militaires ont été mobilisés pour cette vaste opération au sujet de laquelle les forces de l’ordre ne veulent rien dire: de gendarmes du Peloton de surveillance et d’intervention (PSIG), de la Cellule identification criminelle, ainsi que de la Section de recherches, avec des renforts du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN), de gendarmes mobiles et de la section aérienne.