Leur occupation du kiosque devait permettre de « visibiliser » leur situation. Mais, alors que la quarantaine de jeunes exilés dorment sous l’édifice du haut de la Canebière (1er) depuis près d’un mois, aucune institution ne semble décider à les prendre en charge. Non reconnus mineurs après les évaluations menées par l’Addap 13 (mandaté par le Département, compétent au titre de l’aide sociale à l’enfance), ils attendent l’examen de leur dossier devant le juge des enfants, qui peut reconnaître leur minorité.