DÉCRYPTAGE – Les cours de Bourse des entreprises du CAC 40 font le yo-yo, au gré des annonces de Donald Trump et des prises de bénéfice des investisseurs.
Les investisseurs sont implacables. Des bons résultats semestriels ne suffisent plus à soutenir les cours. Il faut champagne et paillettes pour espérer voir les prix des actions résister au coup de grisou du 1er août. Même parées de leurs plus beaux atours, les entreprises ne sont pas à l’abri de l’estocade portée dans la nuit de jeudi à vendredi par le président américain. Donald Trump a signé le décret imposant des droits de douane à des dizaines de pays dans le monde (15 % pour l’Europe), ce qui sonne comme une piqûre de rappel pour les analystes.
Certes, la sanction est moins forte que celle qui était redoutée en avril (plus de 20 % en moyenne), mais la donne se complique pour les groupes qui exportent aux États-Unis. Une annonce payée cash par les entreprises du CAC 40. L’indice phare de la Bourse de Paris a cédé 2,21 % vendredi, à 7600 points.
Ce repli est toutefois à relativiser. « La saisonnalité est défavorable. Le mois de juillet a été très bon (le CAC a gagné 3 %, NDLR), les mois…
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