DÉCRYPTAGE – Le PS n’exclut pas de contrevenir à l’accord électoral de 2024 en présentant l’un des siens dans une circonscription dévolue à LFI, au risque de s’attirer des représailles mélenchonistes dans d’autres territoires stratégiques.

Le suspense demeure. À quelques semaines des trois élections législatives partielles qui doivent se tenir à la rentrée – peut-être dès le mois de septembre -, on ne connaît pas encore toutes les forces en présence à gauche. Une chose est sûre, le Parti socialiste n’exclut pas de contrevenir à la répartition des candidatures qui avait prévalu dans le cadre de l’accord électoral du Nouveau Front populaire (NFP) à l’été 2024. C’est tout le sens du « plan dissolution » récemment éventé par le numéro deux du PS, Pierre Jouvet.

L’objectif affiché est d’être prêt en cas de nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale en disposant d’un chef de file socialiste dans chacune des 577 circonscriptions du pays. Un message adressé, notamment, à La France insoumise (LFI), dont les cadres ont menacé à plusieurs reprises de présenter des candidats « de rupture » – comprendre, issus de leur rang – face à des députés socialistes sortants qu’ils jugent trop éloignés de leurs idées, pas assez radicaux…

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Le Figaro

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