Dix-huit personnes sont encore hospitalisées. Au lendemain de l’accident du petit train d’Ajaccio en Corse, le chauffeur, âgé de 70 ans, a été mis en examen vendredi après-midi pour blessures involontaires, a annoncé le procureur de la République d’Ajaccio dans un communiqué. Il a également été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de conduire tout véhicule terrestre à moteur.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le chauffeur, qui conduisait le train depuis 2016 pendant la saison touristique, « disposait de l’ensemble des permis nécessaires à la conduite de cet ensemble routier bridé à la vitesse de 40 km/h », a indiqué vendredi le procureur Nicolas Septe. Les dépistages alcool et stupéfiants se sont également avérés négatifs.
Le septuagénaire lui-même « ne s’explique pas les causes de l’accident » et a indiqué « n’avoir rencontré aucun problème mécanique particulier lors de sa rotation », a ajouté le magistrat. La veille, des témoignages de passagers évoquaient une vitesse élevée.
Cinq en « urgence absolue »
L’accident a eu lieu jeudi à la mi-journée. Alors que 58 personnes étaient à bord, le dernier wagon du petit train touristique s’est renversé au niveau d’un rond-point sur la route des Sanguinaires qui longe la mer à Ajaccio. Vendredi, 18 personnes restaient hospitalisées, dont cinq « en urgence absolue » mais dont « le pronostic vital n’est pas engagé à ce stade », a précisé le procureur.
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Parmi les blessés figurent cinq Britanniques mais aussi des Français et des Néerlandais, certains étant des croisiéristes, avait précisé jeudi à l’AFP la préfecture de Corse-du-Sud. Le directeur de cabinet du préfet, Florian Straser, avait indiqué que les blessures étaient principalement des « écrasements de membres ».