Donald Trump a signé le décret imposant une hausse des droits de douane pour des dizaines de pays dans le monde dès jeudi prochain. Beauté, cosmétique, parfum, l’industrie est l’une des plus touchées par l’accord commercial passé entre Donald Trump et l’UE. Cette industrie française, qui va passer de 0 à 15% de droits de douane, s’en est fini du libre-échange.
C’est une des filières les plus impactées par l’accord sur les droits de douane passé entre Donald Trump et la Commission européenne. Derrière l’aéronautique, les vins et spiritueux et les médicaments, les cosmétiques sont les quatrième produits français les plus exportés vers les États-Unis.
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« Il n’y a plus d’enthousiasme sur tous les marchés »
Quelques trois milliards d’euros de marchandises l’année dernière, pour lesquels les États-Unis sont le premier débouchés et la moitié des exportations de cosmétiques sont des parfums. Pour le groupe Interparfums, qui fabrique et distribue de grandes marques comme Lacoste, Montclair ou encore Bouchon, les États-Unis représentent un tiers des ventes.
Si le groupe a augmenté ses tarifs à l’export en conséquence, son PDG, Philippe Bénacin, n’en reste pas moins inquiet : « Depuis deux, trois mois, on sent qu’il y a moins d’appétit. Il n’y a plus d’enthousiasme sur tous les marchés. Donc je ne suis pas aussi optimiste sur le deuxième trimestre que le premier ».
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Avec 15% de droits de douane, le secteur de la cosmétique estime ses pertes potentielles à 300 millions d’euros et 5.000 emplois. Il demande au gouvernement des mesures de simplification pour améliorer sa compétitivité de façon à se tourner vers d’autres marchés prometteurs comme l’Inde.