Le pari diplomatique d’Emmanuel Macron est-il en train de payer ? Plusieurs États ont emboîté cette semaine le pas à la France, qui a annoncé le 25 juillet dernier son intention de reconnaître un État palestinien, en septembre prochain à l’ONU. « La dynamique que nous avons lancée a été suivie », se félicite-t-on du côté de l’Élysée.

Mardi, le Premier ministre britannique Keir Starmer a adopté le premier un positionnement similaire, à moins qu’Israël prenne certains engagements pour mettre fin à la « situation épouvantable » à Gaza. Il a été suivi, le lendemain, par le Canada, troisième membre du G7 à annoncer son intention de reconnaître un État palestinien, ce qui a déclenché les foudres de Washington à l’égard de son voisin.