Martine Rouche sera en dédicace le lundi 4 août de 9 h 30 à 12 h 30 à la librairie des Couverts de Coralie Lourde pour son ouvrage Mirepoix en archives, une passion, véritable mine d’informations et de récits sur Mirepoix.
« Cet ouvrage est le fruit de plus de vingt ans de recherches et d’étude des archives, d’abord municipales, à l’époque où elles étaient à la mairie, puis départementales à Foix, et ensuite itinérantes en Occitanie, au gré de mes coups de cœur pour un sujet ou un personnage. Je suis membre du club cartophile, non en tant que collectionneuse mais en tant que collectrice des informations véhiculées par les cartes postales, parce que je considère les cartes anciennes comme des témoignages précieux du passé. Dans ce cadre, j’ai aussi été amenée à faire des conférences, en particulier sur les monuments aux morts, dans le cadre de la commémoration de la Grande Guerre.
Le président du club cartophile, Alain Laurent, et la trésorière, Huguette Périlhou, m’ont proposé de faire une compilation de mes conférences et de tous les articles que j’avais écrits dans le bulletin municipal, ajoutant qu’ils se chargeraient de l’édition. Cela aurait pu être simple, mais mes connaissances évoluent et j’avais besoin de tout revoir, de tout restructurer. J’avais des articles plus longs que je n’avais pas eu l’occasion de publier, des études d’histoire de l’art… J’ai travaillé pendant plus d’un an sur ce projet avec beaucoup de plaisir. J’ai trouvé exaltant d’avoir cette opportunité de publier toutes mes recherches. Pour la couverture, j’ai eu le grand plaisir de pouvoir utiliser un tableau inconnu de François Brustier (1884-1914), peintre mirapicien de talent.
Dans la table des matières, on découvre : histoire et architecture du patrimoine, des femmes inspirantes et des personnalités historiques, musique à Mirepoix, le parcours singulier de Rodolphe Arrivé, quelques événements de la vraie vie au fil du temps (trois épidémies, un guet-apens, le pain de l’hôpital redistribué aux indigents, des cahiers de comptes de la vie quotidienne d’une religieuse…) et, pour finir, tout un chapitre dédié à l’art. Chaque article que j’ai écrit correspond à un coup de cœur pour un sujet, un besoin d’en savoir plus sur les traces du passé à Mirepoix.
Cet ouvrage fait quatre cent cinquante pages, mais il ne doit pas intimider ou décourager les lecteurs. On peut le lire du début à la fin, bien sûr, mais on peut aussi y entrer par thème, par sujet, par époque… C’est un guide descriptif de la cité !
Mon souhait serait d’inciter les personnes qui liront ce livre à s’approprier le patrimoine local après en avoir lu la description, à faire naître la curiosité de ce patrimoine devant lequel on passe chaque jour sans s’arrêter.