LES GRANDS TRAVAUX PRÉSIDENTIELS (6/7) Contrairement à certains de ses prédécesseurs, l’ex-président n’a pas choisi un grand projet culturel mais il a privilégié un changement concret du quotidien. Quitte à ce que l’aboutissement de ce chantier périlleux se prolonge bien au-delà de son mandat.

« C’est peut-être la réalisation la plus importante de mon quinquennat. » Onze ans avant cet aveu, Nicolas Sarkozy présente, en 2009 au Palais de Chaillot, une vision de grandeur et d’avenir. Une métropole « attractive », capable de rivaliser avec New York, Londres et Tokyo, basée sur trois idéaux : « Le Vrai, le Beau, le Grand. » L’idée, née très tôt dans son esprit, reprend le fantasme du second Empire d’une métropole moderne. « Il a toujours pensé que, depuis les grands travaux haussmanniens , il n’y avait pas eu de grand projet pour la capitale », témoigne Franck Louvrier, ancien patron de sa communication à l’Élysée.

D’après lui, l’ancien chef d’État a aussi la conviction qu’« un président doit être bâtisseur ». « Quand un pays bâtit et entreprend, il est en “renaissance”, confirme Nicolas Sarkozy, dans L’Opinion, en 2017. Quand il ne construit plus, il est en déclin. C’est comme cela qu’il faut comprendre le Grand Paris. »

Le Grand Paris vise notamment…

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Le Figaro

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