Christelle Da Silva n’a plus donné signe de vie depuis qu’elle a quitté son domicile à Scionzier (Haute-Savoie) le 28 juin dernier. La quadragénaire serait partie sans téléphone ni papiers d’identité. Ses deux sœurs, qui vivent dans le Loiret, jugent sa disparition très inquiétante et lancent un appel à témoins.
La Quotidienne Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, recevez tous les jours les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter « La Quotidienne Société ». Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Qu’est-il arrivé à Christelle Da Silva ? C’est la question qui obsède ses deux sœurs, Stéphanie et Helena, depuis que la quadragénaire s’est volatilisée le 28 juin dernier.
Domiciliée à Scionzier (Haute-Savoie), cette employée de banque n’a plus donné signe de vie après avoir quitté son domicile ce samedi après-midi. Ses proches indiquent qu’elle serait partie « sans téléphone, ni papiers d’identité, ni portefeuille, ni clés ni voiture ».
Christelle Da Silva est décrite par ses proches comme une personne « avec la joie de vivre », « très soignée et élégante ».
•
© Famille Da Silva
Âgée de 47 ans, la disparue, de corpulence très mince, a les cheveux roux, les yeux verts et mesure 1m64. « Nous avons mis des affiches partout, dans les commerces et dans les rues. On vit dans l’angoisse et la peur », raconte sa petite sœur Helena Da Silva.
Les bords de l’Arve ont aussi été inspectés par les enquêteurs et la famille de la disparue, en vain.
Au moment de sa disparition, Christelle Da Silva venait de se séparer de son compagnon, avec qui elle était en couple depuis plusieurs années. « Elle n’était pas bien moralement car elle est en pleine séparation, raconte sa sœur, qui s’est entretenue longuement avec Christelle par téléphone la veille de sa disparition. Mais elle se projetait dans sa nouvelle vie, elle était en pleine recherche d’appartement, elle avait un futur entretien RH en août pour se rapprocher de sa région (le Centre-Val de Loire, NDLR), elle se projetait ».
« Je savais qu’elle tournait une page de sa vie, poursuit Stéphanie, la sœur aînée. Mais je ne crois pas à une disparition volontaire. Elle était accrochée à son téléphone, elle ne serait jamais partie sans ».
Stéphanie et Helena Da Silva, les sœurs de Christelle.
•
© France 3 Alpes
Des circonstances qui interrogent également Sarah Haye, qui recevait chaque mois Christelle Da Silva dans son institut de beauté.
Deux jours avant sa disparition, cette dernière s’était rendue à son rendez-vous comme à son habitude. « J’ai été très étonnée de savoir qu’elle avait disparu, commente Sarah Haye, prothésiste ongulaire. Quinze jours après, elle avait ses billets d’avion qui étaient déjà réservés pour aller voir son père au Portugal. Elle n’aurait pas loupé ça, puisqu’elle est proche de ses parents, de sa famille, donc elle n’aurait pas loupé ses vacances là-bas. Pour moi, ce n’est pas cohérent ».
L’enquête autour de cette disparition inquiétante suit son cours. Joint par téléphone, le procureur de la République de Bonneville indique que toutes les pistes sont envisagées, sans donner plus de précisions.