En été, certaines boissons s’affichent comme des alliées minceur, mais une en particulier sort du lot selon la recherche scientifique. Moins connue, moins amère, elle est pourtant bien plus prometteuse que l’eau citronnée.
Quand les températures grimpent, les tentations suivent. Sodas, cocktails, jus sucrés : ils rafraîchissent sur le moment, mais compliquent vite la tâche à ceux qui espèrent stabiliser leur poids.
Boire de l’eau ? Oui, mais à force, elle lasse. Alors beaucoup misent sur l’eau citronnée, présentée un peu partout comme un remède miracle contre les petits kilos de l’été. Pourtant, en fouillant les publications scientifiques, on se rend vite compte que les promesses de cette boisson ne tiennent pas vraiment la route. Aucun effet direct sur la perte de graisse n’a été prouvé. Quant au citron lui-même, ses vertus drainantes sont réelles, mais insuffisantes à elles seules pour influencer durablement le poids. Ce qui compte, ce n’est pas seulement ce que l’on retire de son alimentation, c’est aussi ce que l’on y ajoute. Et à ce petit jeu, certaines boissons, peu caloriques, naturelles et riches en composés bioactifs, peuvent faire toute la différence.
C’est en partant de ce constat que des chercheurs américains se sont penchés sur le thé blanc, une boisson encore trop souvent reléguée au second plan : une infusion légère, sans sucre ajouté, naturellement pauvre en théine et riche en catéchines. Lors d’une étude publiée dans la revue Nutrition & Metabolism, des souris de laboratoire ont été soumises à un régime riche en graisses, avec ou sans cette boisson. Résultat : chez les souris qui en consommaient, la prise de poids était significativement plus faible.
Mieux encore, les chercheurs ont observé une réduction de l’accumulation de tissu adipeux, une amélioration de la sensibilité à l’insuline et une baisse des triglycérides plasmatiques. Le métabolisme semblait mieux régulé, même en l’absence d’un changement dans l’activité physique ou l’apport calorique global. Ce sont les polyphénols, notamment les EGCG (épigallocatéchine gallate), qui sont au cœur du processus. Ces antioxydants agissent directement sur l’expression de certains gènes impliqués dans le stockage des graisses et le fonctionnement du foie.
Contrairement à d’autres breuvages plus corsés, cette boisson est obtenue à partir de feuilles cueillies très jeunes, à peine oxydées, ce qui lui confère une teneur particulièrement élevée en principes actifs. En clair, elle contient plus d’EGCG que le thé vert, tout en étant plus douce au goût et moins excitante pour le système nerveux. Et contrairement aux infusions dites « détox », elle ne repose pas sur des plantes laxatives ou des ingrédients discutables. C’est sa composition même, simple et pure, qui agit à la source.
En version glacée, le thé blanc devient une alternative solide aux boissons sucrées, sans arrière-goût amer ni besoin de l’agrémenter de miel ou de sirop. Il se prépare comme une infusion classique, simplement refroidie, parfois avec quelques feuilles de menthe ou des morceaux de fruits frais pour varier.
Pas de poudre à diluer, pas d’effet yoyo, pas de promesse creuse. Juste une boisson claire, qui hydrate, soutient le métabolisme et permet de traverser l’été sans gonfler ni se frustrer.