Toute la presse britannique en parle. Le 5 août prochain sortira en librairies la biographie non officielle Princess Margaret and the Curse, rédigée par la journaliste Meryle Secrest, âgée de 95 ans. Elle relate la vie de la sœur d’Elisabeth II, et révèle que la princesse avait des symptômes et difficultés d’apprentissage liés à un syndrome d’alcoolisation fœtal.

Selon la biographe, Margaret, fille d’Elizabeth I et soeur de la future reine Elizabeth II, avait rencontré des difficultés à apprendre à lire et écrire, souffrait régulièrement de maux de tête et sautes d’humeur, avait un retard de croissance, et quelques traits physiques (lèvre supérieure fine, petit menton, nez court…). Autant de symptômes que la journaliste attribue à un syndrome d’alcoolisation fœtal. Rappelons que celui-ci survient lorsqu’un foetus est exposé à l’alcool dans l’utérus, du fait de la consommation d’alcool de sa mère.

Elizabeth II épargnée

Ces révélations font évidemment grand bruit puisque cela sous-entend que la Reine mère, Elizabeth Bowes-Lyon, qui a été reine consort de 1936 à 1952, a consommé de l’alcool lors de sa première grossesse. Des écrits d’un ancien écuyer avaient déjà indiqué que la Reine mère buvait régulièrement de l’alcool, notamment du gin, du vin, du porto et du martini.

Par chance, elle n’aurait pas bu, ou pas autant, lorsqu’elle était enceinte d’Elisabeth, future reine, car l’alcool la rendait alors malade, selon la journaliste britannique autrice de cette biographie non officielle de la Princesse Margaret. Notons que si la biographie évoque un syndrome d’alcoolisation fœtal, cette information n’a pas été confirmée par la famille royale, qui se garde généralement bien de réagir à ce type d’insinuation qui nuit à l’image de la monarchie britannique.