« Des écoulements d’eau marron en mer » avaient été constatés « au niveau de l’exutoire du vallon des Vaux », expliquait la Ville de Cagnes-sur-Mer lors au sujet des deux derniers épisodes de pollution des 18 et 28 juillet 2025. Qu’a donné l’enquête menée sur le terrain, ce jeudi 31 juillet 2025, par la direction départementale des territoires et de la mer, le service d’hygiène de la commune, la Métropole, la régie Eau d’Azur et Suez?
Les services enquêteurs sont « descendus dans le vallon »
Ces deux pollutions à 10 jours d’intervalle avaient provoqué la fermeture de plusieurs plages avec interdiction de baignade et d’activités nautiques. Les services enquêteurs sont donc « descendus dans le vallon et l’ont parcouru entre la route du bord de mer et la sortie en mer (environ 120mètres), décrit la Ville. La visite s’est poursuivie dans l’autre sens, depuis la route du bord de mer vers l’amont du vallon, sur plusieurs centaines de mètres ».
Conclusion des investigations; « Aucune trace récente ou ancienne de pollution directe par un rejet d’eaux usées n’a été constatée; aucune trace récente et visible d’un rejet de vidange de piscine ou de lavage des filtres n’a été établie; l’eau s’écoulant en filet dans le vallon est parfaitement limpide et de nombreux poissons (anguilles) s’y trouvent », explique la Ville à la suite d’informations portées à la connaissance de Louis Nègre, maire de Cagnes-sur-Mer par la régie Eau d’Azur.
« Une vigilance accrue et une plus forte réactivité »
Une hypothèse est avancée par les services enquêteurs: « La coloration de l’eau pourrait provenir de la zone de dépôt de galets et de sédimentation qui s’est créée à proximité de l’embouchure du vallon des Vaux. »
« Nous n’avons pas pu déterminer l’origine précise de ces deux pollutions », regrette le maire qui a déposé plainte contre X le 29 juillet.
Louis Nègre « demande aux services de la régie Eau d’Azur, de la police municipale et de l’hygiène de la commune, une vigilance accrue et une plus forte réactivité. Dès qu’ils recevront un signalement, ils devront saisir l’ensemble des services concernés et se rendre sur le terrain. Objectif: essayer de trouver l’origine de ces pollutions ».