Le CV d’Annie F., l’ATSEM de Vic-la-Gardiole (Hérault) continue de s’étoffer. Cette femme, âgée de 59 ans, est soupçonnée de viols et d’agressions sexuelles sur au moins 9 enfants âgés de 3 à 4 ans. Elle a été mise en examen et écrouée.
Depuis, les investigations confiées à la brigade de recherche de la gendarmerie de Castelnau-le-Lez se poursuivent. Et avant d’avoir travaillé pour cette école, l’ATSEM a travaillé pour la ville de Montpellier pendant dix ans.
« Je vous confirme sa présence dans les effectifs de la ville de Montpellier en tant qu’ATSEM depuis 2014. Elle s’est mise en disponibilité de la ville de Montpellier en octobre 2024 », écrit la mairie à BFMTV.
Pas de « signalement particulier »
La municipalité mentionne ne pas avoir reçu de « signalement particulier de la part de sa hiérarchie ou des familles ».
Selon le parquet de Montpellier, l’enquête a débuté à la suite de la plainte déposée par les familles de deux enfants, le 2 juillet.
Dès le lendemain, le 3 juillet, l’Atsem mise en cause a fait l’objet d’une suspension administrative à titre conservatoire par son employeur, la mairie de Vic-la-Gardiole. Dans un communiqué, le rectorat de Montpellier a exprimé son « soutien » et sa « solidarité » aux enfants et familles concernés par « ces faits d’une gravité exceptionnelle ».
« Dans ces circonstances particulièrement difficiles, l’ensemble des équipes éducatives, en collaboration étroite avec la collectivité territoriale, reste pleinement mobilisé pour accompagner les élèves et les familles », a assuré le rectorat, qui précise que « tous les éléments en possession des services de l’Éducation nationale sont naturellement transmis à la justice, sachant que le personnel mis en cause relève de la collectivité territoriale ».
« La rentrée scolaire dans cette école sera par ailleurs préparée avec toute l’attention qu’elle requiert dans de pareilles circonstances. Un accompagnement spécifique sera mis en place pour toute la communauté éducative, afin de surmonter cette épreuve », ajoute le rectorat.