Alors que Charles Leclerc a surpris tout le monde avec sa pole position presque sortie de nulle part, la surprise était plus terne de l’autre côté du garage. Lewis Hamilton a, pour la troisième fois consécutive – en comptant le sprint de Belgique – raté la Q3. Un constat douloureux, alors que l’on est témoin des difficultés du septuple champion du monde au volant de sa SF-25, qu’il ne parvient ni à dompter, ni à comprendre.
Les qualifications du Grand Prix de Hongrie se présentaient mal pour la Scuderia au premier abord, c’est pourquoi la pole de Leclerc était si inattendue. Dixième en Q1, Hamilton a tant bien que mal essayé de survivre en Q2. Alors que son coéquipier parvenait de justesse à se qualifier pour la troisième phase de la séance, le Britannique échouait en 12e place, sauvé d’une position par le chrono supprimé de Kimi Antonelli.
L’équipe n’a aucun problème, la voiture est en pole, donc on devrait probablement changer de pilote.
Quand il a appris son élimination, Hamilton a exprimé ces mots à la radio : « À chaque fois, à chaque fois… » Questionné par Sky Sports sur ce à quoi il faisait référence, il a répondu de manière très brève : « Oh, c’est moi, à chaque fois. Ouais, inutile, complètement inutile. »
Lorsqu’on lui a demandé s’il avait des réponses à ses questions et si l’équipe travaillait pour tenter de l’aider au mieux, le pilote Ferrari a immédiatement renchéri en ne mâchant pas ses mots, visiblement agacé et encore sous le coup de l’adrénaline : « L’équipe n’a aucun problème, la voiture est en pole, donc on devrait probablement changer de pilote. »
Alors que le circuit du Hungaroring est comme un second Silverstone pour Hamilton, puisqu’il y détient le record du plus grand nombre de victoires avec huit succès, le Britannique a précisé que « pas une seule fois ce week-end » il n’avait eu le sentiment de pouvoir viser un meilleur résultat.
Il a tout de même reconnu que les qualifications avaient été « incroyables pour l’équipe », la pole de Leclerc étant une surprise après que McLaren a dominé toutes les séances jusqu’à la Q3, témoin « de gros progrès » pour Ferrari.
Avec Ed Hardy
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