Un moindre mal pour les éleveurs de Béarn et Soule déjà confrontés depuis plusieurs mois à une autre…
Un moindre mal pour les éleveurs de Béarn et Soule déjà confrontés depuis plusieurs mois à une autre épizootie avec la tuberculose bovine, qui avait amené le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Jean-Marie Girier à dévoiler en février un plan d’action renforcé bâti sur cinq piliers : l’épidémiologie avec la création d’une zone de surveillance renforcée, une meilleure gestion de la faune sauvage, un renforcement de la biosécurité dans les élevages, l’assainissement des foyers et l’accompagnement des éleveurs et de leurs proches, d’un point de vue économique comme psychologique.
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8 foyers en Béarn
Un seul front pour l’instant et une situation globalement sous contrôle avec une épizootie qui, à défaut d’avoir été stoppée, paraît freinée dans son extension. Le 13 mai, la préfecture comptabilisait 19 foyers avérés et une forte suspicion dans un élevage. Moins de trois mois plus tard, les chiffres officiels font état 26 foyers dont 21 recensés depuis le 1er janvier 2025 : 13 foyers en Soule découverts entre l’automne et le printemps (le dernier déclaré début juin) ; 5 foyers découverts au Pays basque hors Soule entre février et juillet 2025 (les derniers liés à des mouvements d’animaux) et 8 foyers découverts dans le secteur du Béarn entre mars et juillet 2025. La préfecture dépeint un tableau rassurant en indiquant que « Les mesures d’assainissement sont engagées dans la grande majorité des foyers et vont se poursuivre au cours des prochaines semaines et mois avec l’engagement des éleveurs et des vétérinaires ». Elle rappelle aussi que trois élevages ont d’ores et déjà pu être requalifiés et reprendre une activité normale d’exploitation.
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La chasse aux blaireaux
Mais les efforts s’intensifient pour que la situation ne s’aggrave pas, notamment dans le volet de surveillance de la tuberculose dans la faune sauvage avec piégeages soutenus (659 blaireaux piégés dont 88 ont été déclarés positifs soit 13 %). La préfecture rappelle que des mesures de lutte sont mises en place dans ces terriers positifs pour protéger les troupeaux bovins et que la carte de surveillance a été actualisée.
Comme promis en mai, une réunion plénière se tiendra à la rentrée. La date est désormais fixée : le préfet Jean-Marie Girier présidera un comité départemental tuberculose le 10 septembre 2025 avec l’ensemble des parties prenantes, quelques jours avant le début de la campagne de prophylaxies fixée au 1er octobre 2025. D’ici là, il faut espérer qu’il n’y ait toujours que cette bataille à mener. Car sur le dossier de dermatose nodulaire, l’Etat a répété que stratégie d’abattage sélectif n’était pas envisagée…