Le nombre de cas de violence domestique en Allemagne augmente

Gazeta Express
02/08/2025 20:02

En Allemagne, plus de personnes que jamais ont été victimes de violences domestiques en 2024, selon un rapport publié samedi.

Au total, 256.942 3.7 personnes ont été victimes de violences domestiques, soit une augmentation de XNUMX pour cent par rapport à l’année précédente, rapporte le quotidien allemand Welt am Sonntag, en se basant sur les chiffres de l’Office fédéral de la police.

Mais tous les cas n’ont pas été signalés, donc le nombre exact est encore plus élevé, selon les experts.

L’Association sociale allemande a déclaré que les derniers chiffres étaient inquiétants.

« La violence domestique est avant tout une violence contre les femmes, ce qui rend les centres d’aide encore plus importants », a déclaré la présidente de l’association, Michaela Engelmeier.

La violence domestique fait référence à l’implication dans la violence de personnes qui sont ou ont été en couple, ou lorsque la violence s’est produite au sein de la famille, ou si des liens familiaux existent.

Selon les statistiques, le nombre de femmes victimes d’une forme de violence est en augmentation.

Les données montrent également que la violence domestique a augmenté de 14 % au cours des cinq dernières années.

Le ministère des Affaires familiales a déclaré au journal que l’augmentation du nombre de cas de violence domestique peut être attribuée à « une augmentation des crises sociales, mais aussi des défis personnels ».

« Il se peut toutefois qu’il y ait eu une augmentation de la volonté de signaler ces incidents », a déclaré le ministère.

En février de cette année, les législateurs ont adopté une loi visant à mieux protéger les victimes. Cette loi exige la mise à disposition des services nécessaires aux victimes, notamment une protection et un accompagnement psychologique.

Pour se conformer à la loi, le Gouvernement versera un total de 2.6 milliards d’euros sur la période 2027-2036 pour répondre aux demandes des États.

De nombreuses organisations se plaignent du manque de soutien dont bénéficient les victimes de violences conjugales et du fait que les refuges n’ont pas la capacité nécessaire pour les prendre en charge./REL